Macron démission

Les demandes « Macron démission » commencent à venir d’un peu partout, le départ de François Bayrou étant acquis. On n’entend cependant pas encore les voix qui comptent vraiment, celles qui ont fait Macron, celles du grand patronat français, celles des décideurs économiques de l’Hexagone. Elles feront la différence. Elles exigeront le départ du président quand elles sentiront que la situation économique et le contexte social sont hors de contrôle. Et elles l’obtiendront.

Pour le moment, le slogan « Macron démission » est repris par les opposants habituels au macronisme de gauche comme de droite. Les socialistes et les écologistes sont en retrait espérant obtenir un portefeuille ministériel même s’il dure que quelques semaines. Quand il s’agit de gratter le plus de pognon possible pour leur pomme, on peut compter sur eux!

LFI veut passer la surmultipliée au niveau « bordelisation ». Business as usual. Une petite révolte des banlieues ferait bien dans le tableau! C’est ce dont Macron a le plus peur. Les insoumis veulent depuis longtemps la démission de Macron ou sa destitution. Ils engagent une procédure parlementaire dans ce sens sans la moindre chance de succès, d’ailleurs.

A droite, si les politiciens, à part Zemmour et de manière plus confidentielle Asselineau et Philippot, ne se risquent pas encore à demander la démission du chef de l’état, des journalistes, des éditorialistes, des faiseurs d’opinion n’hésitent plus. D’Yvan Rioufol à Franz-Olivier Giesbert en passant par Michel Onfray, ils tapent dur sur Macron relayés par Cnews. C’est bien, ils ont de la notoriété, mais ce ne sera pas suffisant pour le faire partir.

Seuls les puissances de l’argent viendront à bout d’Emmanuel Macron. Lui qui les a tant servies, tient encore grâce à elles. Mais dans combien de temps le laisseront-elles tomber? C’est une réponse qui dépend aussi du peuple français et de son raz-le-bol.

Frédéric Le Quer

Les demandes « Macron démission » commencent à venir d’un peu partout, le départ de François Bayrou étant acquis. On n’entend cependant pas encore les voix qui comptent vraiment, celles qui ont fait Macron, celles du grand patronat français, celles des décideurs économiques de l’Hexagone. Elles feront la différence. Elles exigeront le départ du président quand elles sentiront que la situation économique…

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