Alcide Le Beau (1873-1943)
Les œuvres d’Alcide Le Beau sont assez rares sur le marché. De grands marchands parisiens comme Durant-Ruel ou Berthe Weil ont pourtant souvent mis ce breton à l’honneur dans leur galerie. Hier, dans une salle bien remplie, la maison de vente L’Huillier à Drouot proposait un tableau du peintre représentant la cote sauvage à Belle-Île.
Le paysage montre la terre et la mer au nord ouest de l’île. L’endroit n’est probablement pas très loin de la demeure de Sarah Bernhardt. Très escarpé, les falaises cachent des fjords sublimes difficiles d’accès à pied, mais où parfois des bateaux à voile viennent s’abriter. Ici l’entrée tumultueuse d’une de ces criques nous apparaît.
La puissance évocatrice du peintre était à son meilleur. Je pensais à Henry Moret. Enfin, l’école de Pont Aven n’était pas loin même si Alcide Le Beau, né à Lorient, n’en est pas vraiment. En effet sa carrière est à Paris puis en Suisse. Ses amis s’appellent Matisse, Dufy ou Marquet. La cote d’Azur, la Corse et la Sicile sont avec la cote bretonne, bien sûr, ses sujets d’inspiration. Notons aussi qu’il vécut avec l’artiste franco polonaise Irène Reno à qui il fit partager son amour du Morbihan qu’elle peignit souvent.
Notre tableau en une mis en valeur par un joli cadre de style régence était estimé entre 4000 et 6000 €. Trois puis deux téléphones se le disputèrent jusqu’à 18 200 €.
Frédéric Le Quer
Les œuvres d’Alcide Le Beau sont assez rares sur le marché. De grands marchands parisiens comme Durant-Ruel ou Berthe Weil ont pourtant souvent mis ce breton à l’honneur dans leur galerie. Hier, dans une salle bien remplie, la maison de vente L’Huillier à Drouot proposait un tableau du peintre représentant la cote sauvage à Belle-Île. Le paysage montre la terre…





