Lucien Lévy-Dhurmer (1865-1953)

Lors d’une vente de tableaux à Drouot le 20 novembre 2025 par la maison Giquello, c’est un pastel qui eut le meilleur résultat de la vacation, mais pas n’importe lequel, un pastel de Lucien Lévy-Dhurmer. Tombé dans l’oubli après son heure de gloire au XVIIIe siècle, le pastel retrouva un certain prestige, grâce notamment au mouvement symboliste. Lucien Lévy-Dhurmer est l’un des plus brillants pastellistes de la fin du XIXe siècle et du début du XXe.

Dès les années 1890, Lucien Lévy-Dhurmer perfectionne son art du dessin. Il aime les préraphaélites et les symbolistes. Ses portraits sont diaphanes, énigmatiques. Son médium favori aide à donner aux femmes qu’il dessine, leur coté flou, évaporé et mystérieux. Son esthétique est proche de celui de l’ésotérique Rose-Croix. Ses nombreux voyages l’entraînent aussi vers la représentation de paysages. Enfin, sa carrière est rapidement brillante. Les distinctions seront dorénavant nombreuses. Plusieurs expositions monographiques ponctueront son travail. Le musée d’Orsay conserve un fonds d’archives sur cet artiste.

Notre pastel en une créa donc la surprise dans cette vente aux enchères où il y en eut peu. Il était déjà solidement estimé entre 15 000 € et 20 000 €. C’est 50 700 € qu’il fallut débourser pour s’offrir ce grand coucher de soleil sur la mer à travers les pins (71,5 x 149 cm).

Lors d’une vente de tableaux à Drouot le 20 novembre 2025 par la maison Giquello, c’est un pastel qui eut le meilleur résultat de la vacation, mais pas n’importe lequel, un pastel de Lucien Lévy-Dhurmer. Tombé dans l’oubli après son heure de gloire au XVIIIe siècle, le pastel retrouva un certain prestige, grâce notamment au mouvement symboliste. Lucien Lévy-Dhurmer est…

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