Brigitte Bardot
Brigitte Bardot est morte et elle ne verra pas l’arrivée au pouvoir de Marine Le Pen. C’est dommage. Les deux femmes ont tellement eu de points communs! Patriotes et aimant les animaux, elles ont une force en elles incroyable. Elles soulèvent des montagnes. Leur énergie, pour reprendre le mot du premier ministre à propos de Marine Le Pen, a permis qu’elles arrivent au sommet… Et qu’elles y restent.
L’ardeur au combat dérange la gauche. Elle préfère les mous, ceux qui se complaisent en parlotte tout en restant inactif. La gauche aime l’étranger uniquement parce qu’elle ne le connait pas, sinon elle déteste la nature humaine quoi qu’elle en dise. L’empathie pour des inconnus fantasmés n’était pas le genre de Brigitte Bardot. Elle aimait la France, sa patrie, les hommes et les animaux qui l’ont surement moins déçue que les précédents. La femme libre ne pouvait supporter un wokisme qui, sous couvert de droits aux minorités soi-disant nouveaux, pose sur le société toute entière une chape de plomb interdisant de penser et de vivre sous peine de mise à l’index.
Intellectuellement ces dernières années ont dû être une torture pour Brigitte Bardot, comme ça l’a été pour Alain Delon ou pour tous ces gens qui ont vécu dans une France allant jusqu’aux années 80. Après notre pays a péri petit à petit. Quand les français commencent à ouvrir les yeux, on se demande si il n’est pas trop tard. On s’accroche à l’espoir que représente les prochaines présidentielles. Mais comment un retour en arrière sera-t-il possible puisque la France n’est déjà plus la France?
La mort de Brigitte Bardot gomme un peu plus la grandeur du pays. Ce qui fait le plus mal est qu’il ne reste plus grand monde de valable.
Frédéric Le Quer
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