Georges Billaudot (1868-1951)

Mercredi 9 octobre 2024 chez Audap svv à Drouot la descendance du peintre Georges Billaudot mettait en vente quelques tableaux de leur aïeul. Il s’agit d’un artiste totalement inconnu du public pour lequel le catalogue de vente précise : “Personnalité volontairement discrète, Georges Billaudot ne cherche ni à exposer ni à promouvoir son travail. Son œuvre confidentielle demeure jusqu’aujourd’hui dans le cercle de ses descendants”.

Ce n’est pas rare de voir dans les salles de vente de Drouot des apparitions d’œuvres de peintres parfois morts depuis longtemps. Leurs possesseurs s’emploient ainsi à créer une cote ou à la revitaliser quand elle joue les belles au bois dormant. De petites galeries parisiennes ou de vieux collectionneurs en mal de découvertes sont ainsi à l’affût espérant voir remettre un jour à la mode les chers disparus. Et reconnaissons que parfois le sort leur a été bien injuste et que les tableaux peuvent être d’excellente facture.

C’était le cas de ce Georges Billaudot, riche rentier, militaire, puis peintre à partir de ses 34 ans quand il se marie. On découvre alors un postimpressionniste type parfois pointilliste à la manière de Seurat mais toujours pleinairiste en peignant des scènes d’extérieur. Les barbizonniens avaient lancé la mode, les impressionnistes en avaient fait un must. Les vues parisiennes et le sud de la France alimentent son inspiration. Puis après l’acquisition d’un château dans l’Orne les jardins de la propriété serviront son talent et quand il fait construire un hôtel particulier dans le XVIe arrondissement de Paris il se fait peintre décorateur.

Les résultats furent disparates avec quelques bonnes surprises comme les 2664 € qu’obtint la composition japonisante en une (gouache 41,5 x 33 cm) à comparer à la fourchette de l’estimation entre 80 et 120 €. Notons aussi les 2493 € qu’obtinrent chacune des deux huiles sur toile ci-dessous aux perspectives intéressantes (81 x 101 cm et 50,5 x 65, 5 cm) représentant des jardins fleuris dans des tons pastel.

Frédéric Le Quer

Mercredi 9 octobre 2024 chez Audap svv à Drouot la descendance du peintre Georges Billaudot mettait en vente quelques tableaux de leur aïeul. Il s’agit d’un artiste totalement inconnu du public pour lequel le catalogue de vente précise : “Personnalité volontairement discrète, Georges Billaudot ne cherche ni à exposer ni à promouvoir son travail. Son œuvre confidentielle demeure jusqu’aujourd’hui dans…

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