Ils sont venus chercher…

« Quand ils sont venus chercher les socialistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas socialiste. Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste. Quand ils sont venus chercher les Juifs, je n’ai rien dit, je n’étais pas juif. Puis, ils sont venus me chercher. Et il ne restait personne pour protester. » Martin Niemöller

Quand ils sont venus gazer les gilets jaunes, peu de personnes, à part ceux qui ont subi le gazage, ont fait part de leur désapprobation. Quand il s’agit de fomenter une guerre mondiale, la population reste assez stoïque, et ne se révolte pas malgré le souvenir des guerres terribles du XXe siècle. Quand le gouvernement porte atteinte à la liberté d’expression, quelques journalistes s’offusquent mais beaucoup espèrent obtenir un label de « qualité » de la part de l’état. Maintenant on attaque les paysans, on tue leurs bêtes, on gaze des manifestants violemment, on gaze aussi par la même occasion leurs animaux d’élevage ou domestique, et on n’entend rien à part le murmure des victimes.

Il est temps de se révolter ou le peuple va mourir, tué par un pouvoir macroniste autoritaire et violent. Les paysans font partie de ce qui reste de français en France. Neuf CRS ont refusé de les gazer l’autre nuit. Ils sont l’honneur de la profession. Levons-nous nous aussi et combattons tous les tenants du macronisme.

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« Quand ils sont venus chercher les socialistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas socialiste. Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste. Quand ils sont venus chercher les Juifs, je n’ai rien dit, je n’étais pas juif. Puis, ils sont venus me chercher. Et il ne restait personne pour protester. » Martin Niemöller…