Joan Miró (1893-1983)

Parmi les grands peintres du XXe siècle beaucoup comme Joan Miró ont été des surréalistes cherchant à représenter l’espace du rêve et de l’imaginaire en refusant toute composition rationnelle. Daté de 1926, le tableau de Miró, en une, que l’hôtel Drouot eut l’honneur de proposer à ses clients par l’intermédiaire de la SVV Kalck dans la vente du 4 avril 2023 mentionnée déjà hier à propos de Fernand Léger, fait partie de ces peintures oniriques conçues par l’artiste entre 1925 et 1927. André Breton venait de fonder le surréalisme en 1924 en publiant son premier manifeste.

Pour présenter l’oeuvre le catalogue reprend un texte du critique d’art et poète Jacques Dupin (1927-2012). Citons un court passage: “Ce qui caractérise cette centaine de tableaux et les distingue si fortement de tous les travaux de Miró comme des œuvres automatiques des autres peintres surréalistes, c’est d’abord un certain climat, une atmosphère purement onirique. Extérieurement ces peintures sont presque toujours monochromes, en tout cas dominées par la toute puissance du fond, sur lequel un graphisme allusif, des tâches et des coulées viennent moins inscrire que révéler les signes, les traces ou les figures qu’Henri Michaux appellera le “lointain intérieur””.

Après cette mise en bouche le tableau de Joan Miró pouvait passer sous le feu des enchères. Petite huile sur toile, 22 x 16 cm, 514 548 € étaient nécessaires pour se l’offrir.

Frédéric Le Quer

Parmi les grands peintres du XXe siècle beaucoup comme Joan Miró ont été des surréalistes cherchant à représenter l’espace du rêve et de l’imaginaire en refusant toute composition rationnelle. Daté de 1926, le tableau de Miró, en une, que l’hôtel Drouot eut l’honneur de proposer à ses clients par l’intermédiaire de la SVV Kalck dans la vente du 4 avril…

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