Déprimant ou révoltant?

Déprimant ou révoltant? Le pire est advenu concernant l’issue du feuilleton “réforme des retraites”. Le peuple a perdu. Défaite en rase campagne. Fallait-il qu’il soit naif ou désespéré pour compter sur Fabius ou Juppé! Cette nuit, Emmanuel Macron a promulgué sa loi. Les mauvais coups se font toujours dans l’ombre. La lumière trahit les malfaisants.

Les manifestations qui ont suivi l’annonce du Conseil constitutionnel, ont été réprimées par une police complètement schizophrène. Elle est la protectrice d’un pouvoir avec qui elle se dit elle-même en désaccord. Il suffirait de temps en temps qu’elle regarde ailleurs, qu’elle laisse un peu faire, pour voir Macron et sa bande nous rejouer la fuite de Varennes. Mais, mordicus, elle défend ses maîtres et devient par cette attitude servile la honte de la république.

“Hold up démocratique” s’époumone, à gauche, François Ruffin. Et alors? L’oligarchie s’en fout. “Peuple ignoré, mis de coté”, poursuit-il. Pourquoi pas? Sa vassalisation consiste à illusionner une population en détresse avec une institution comme le Conseil constitutionnel soi-disant garante de la démocratie alors qu’elle montre, à chaque fois, qu’elle n’est que la garante d’un système qui avantage toujours les mêmes. Leur droit n’est qu’un outil de répression. Leur légalité garantit notre soumission.

La révolution aujourd’hui, ce serait le Rassemblement National. Les maîtres savent qu’ils materont la gauche. Elle l’a toujours été. Elle s’est toujours rendue. Elle a abandonné la classe populaire française, pas assez chic, un peu trop beauf pour un intellectuel de gôche, cette gauche qui s’est toujours aplatie devant le pognon.

Mais Marine Le Pen puisque c’est elle qui tient dorénavant sondagiquement (!) la corde (le courageux Zemmour a été hélas écrabouillé), c’est une révolution culturelle, pas seulement économique. Le poids des idées. La force d’un autre paradigme. Des français qui se battraient pour la France et non pour le monde entier qui arrive sur le territoire national, rendraient beaucoup de choses possibles. Cohésion retrouvée. Et pourquoi pas même la retraite à 64 ans si c’est vraiment pour nos enfants et petits-enfants. “Si la décision du Conseil constitutionnel clôt la séquence institutionnelle, le sort politique de la réforme des retraites n’est pas scellé”. Et Marine Le Pen de croire en la démocratie élective…

Alors déprimant ou révoltant? En attendant de reprendre des forces, le résultat reste bien déprimant.

Frédéric Le Quer

Déprimant ou révoltant? Le pire est advenu concernant l’issue du feuilleton “réforme des retraites”. Le peuple a perdu. Défaite en rase campagne. Fallait-il qu’il soit naif ou désespéré pour compter sur Fabius ou Juppé! Cette nuit, Emmanuel Macron a promulgué sa loi. Les mauvais coups se font toujours dans l’ombre. La lumière trahit les malfaisants. Les manifestations qui ont suivi…

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