
Ça se passe en Suède
En Suède, l’extrême droite comme l’appelle la gauche va s’allier d’une manière ou d’une autre avec la droite modérée pour diriger cette monarchie parlementaire après l’échec du parti social-démocrate suédois des travailleurs.
La bien pensance, au centre gauche, a comme à chaque fois qu’elle perd beaucoup de mal à l’admettre. Leur journal phare de Stockholm, Dagens Nyheter, ce matin, se fendait encore d’un long article dithyrambique sur la première ministre démissionnaire Magdalena Andersson nous la décrivant en train de débattre dans un deux pièces sur un canapé Ikea, summum probablement de la simplicité et de la proximité avec le peuple!
Mais elle a perdu et ses partisans vont devoir s’y faire.
La coalition entre les démocrates de Suède et trois partis de droite a gagné avec une avance de 3 parlementaires. Les démocrates de Suède sont le premier parti de cette coalition avec plus de 20% des voix grâce à une ligne farouchement anti-immigration désirée par les électeurs de peur que leur système de protection sociale n’implose à force d’être offert à tous les étrangers venant d’arriver. La volonté de voir cesser l’insécurité physique mais aussi culturelle, corolaire dans tous les pays européens de l’outrancière immigration, y est évidemment aussi pour quelque chose.
Au parlement suédois, les Démocrates de Suède auront 73 sièges; les Modérés en décrochent 68, tandis que les chrétiens-démocrates en ont 19 et les Libéraux 16. Constatons la dynamique électorale impressionnante du parti Démocrate de Suède qui phagocyte largement ses alliés.
Ulf Kristersson, parti Modéré, va donc devenir premier ministre, mais les négociations vont être acharnées pour établir une feuille de route politique avec les Démocrates de Suède, parti dirigé par Jimmie Akesson, dont on ne sait toujours pas s’ils participeront au gouvernement activement (il semble probable qu’ils obtiennent des portefeuilles importants) ou le soutiendront simplement, soutien absolument nécessaire pour pouvoir gouverner.
Il s’agit là d’un moment important pour tous les européens attachés aux racines judéo-chrétiennes de leur continent.
En Italie, les partis souverainistes sont absolument ravis compte tenu des élections qui arrivent très bientôt.
En France, le gouvernement par l’intermédiaire de Laurence Boone, secrétaire d’état à quelque chose, se montre « inquiet de la montée des extrêmes ». Quand la macronie s’inquiète, ce ne peut être qu’une bonne nouvelle pour le peuple français.
Frédéric Le Quer
En Suède, l’extrême droite comme l’appelle la gauche va s’allier d’une manière ou d’une autre avec la droite modérée pour diriger cette monarchie parlementaire après l’échec du parti social-démocrate suédois des travailleurs. La bien pensance, au centre gauche, a comme à chaque fois qu’elle perd beaucoup de mal à l’admettre. Leur journal phare de Stockholm, Dagens Nyheter, ce matin, se…