Enfants rapatriés de Syrie

Le ministère des affaires étrangères a annoncé avant-hier 35 enfants rapatriés (i. e. jusqu’à 17 ans!) de djihadistes avec 16 mères. Ce sujet grave et à risque a été traité sérieusement par France Culture et Cnews avec deux  points de vue radicalement opposés. Quoi qu’il en soit, de l’état d’esprit de ces gens dépendra la sécurité de chacun d’entre nous ici. Les femmes vont être emprisonnées pour le moment.

L’avocate représentante du collectif “Familles unies” très engagé sur la question des enfants rapatriés à qui France Culture donne la parole, explique à Guillaume Erner:

  • Les enfants sont non vaccinés, carencés, malnutris en état de choc maintenant suite à la séparation avec la maman (en effet heureusement encore qu’elle est incarcérée!), traumatisés par ce qu’ils ont vécu. Le juge va jauger les familles, oncles, tantes, grands-parents… (Vu ce que sont devenues les filles, faut-il s’attendre à grand-chose de bond la part de l’entourage familial?) Des familles d’accueil, ces enfants retourneront petit à petit dans leur famille biologique au sens large en attendant le jugement des mères en cours d’assise spéciale d’ici plusieurs mois.
  • La situation est banalisée en expliquant que déjà 300 personnes dont 200 mineurs sont rentrées de Syrie. Puis la situation est justifiée par le fait que d’autres pays européens ont eu une attitude plus accueillante depuis longtemps. “La France s’isolait en refusant de rapatrier”.
  • Les enfants ne peuvent être des menaces à terme pour la France puisque ce sont des victimes (un tueur en série à l’enfance malheureuse est probablement une victime mais il n’en est pas moins un danger pour les autres…). Les mères représentent plus un danger là-bas qu’ici (“la thèse est osée mais comme toutes les thèses parfaitement défendable”, dixit “Les tontons flingueurs”). Il reste 150 enfants dans ces camps qui n’ont pas été retenus pour venir en France et qui sont aujourd’hui séparés de leurs camarades (ça promet pour la suite!) et ça empêche de dormir, elle l’a dit, la représentante du collectif “Familles unies”.

Un discours plus réaliste est tenu sur Cnews par Charlotte d’Ornellas et Mathieu Bock-Côté concernan t ces enfants rapatriés.

La première met en avant le fait que ces femmes françaises, de leur propre chef, se sont engagées dans une armée étrangère et ennemie infligeant le pire à ceux qu’elle combattait. Le principe de récupérer ces gens faisant la guerre à la France ne tient que parce qu’ils n’ont pas été déchus de leur nationalité française et qu’ils bénéficient de la préférence nationale tant décriée par la bien pensance! Que fait-on du droit fondamental à la sécurité des français sur leur territoire et du maintien de l’unité nationale?

Mathieu Bock Côté qualifie de deux mots les djihadistes rentrant en France: des traitres et des collabos. Le concept de rapatriement est “inadéquat”. Etre rapatrié est revenir dans sa patrie mais comme ces traitres ont renié la France en cherchant à tuer des nationaux ce n’est pas le cas. Le discours débilitant sur le signe de l’humanitarisme consiste à remplacer par exemple le mot djihadiste par maman. Les enfants venus en France risquent pour reprendre la formule de la journaliste Sonia Mabrouk d’être des lionceaux du Kalifa. Ces enfants suite au lavage de cerveau et l’endoctrinement subi sont potentiellement de futures petites bombes.

Voilà donc ces deux approches, l’une universaliste et l’autre plus nationale. Maintenant choisis ton camp camarade!

Frédéric Le Quer

Le ministère des affaires étrangères a annoncé avant-hier 35 enfants rapatriés (i. e. jusqu’à 17 ans!) de djihadistes avec 16 mères. Ce sujet grave et à risque a été traité sérieusement par France Culture et Cnews avec deux  points de vue radicalement opposés. Quoi qu’il en soit, de l’état d’esprit de ces gens dépendra la sécurité de chacun d’entre nous…

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