Tous des antisémites !
Il est évident que l’antisémitisme hante le système médiatique, politique, culturel – tous des antisémites! – S’il ne s’affiche pas encore tel un étendard comme avant la seconde guerre mondiale, il est larvé, sous-entendu, quasiment évident bien qu’en sous texte. Par exemple sur la chaîne LCI, une intervenante régulière, Raquel Garrido, ex compagnon de route de Mélenchon, s’exprime sur tous les sujets du moment alors que sa fille d’une vingtaine d’années a été condamnée par la justice à de la prison avec sursis pour ses propos antisémites « J’suis antisémite; j’m’en bats les couilles… ». A cet âge là, il y a forcément un terreau familial pour sortir de telles phrases…
Mais les médias et leur volonté de relayer tout ce qui est en faveur des palestiniens pour mieux stigmatiser les juifs tous confondus avec le pouvoir israélien ne sont que le dixième de l’iceberg, celui qui saute aux yeux mais qui ne saurait émerger sans les neuf-dixième restant. Le monde de la culture se mobilise systématiquement, comme à Avignon, pour les palestiniens et contre les israéliens, voir carrément les juifs de manière générale. Derrière son engagement, la propagande du Hamas transparaît toujours puisque seul le récit des terroristes est pris en compte, seuls leurs chiffres servent de référence au raisonnement vicié de la bien pensance culturelle.
Mais du coté du monde politique, les réactions sont pire encore parce qu’elles sont guidées par la lâcheté, cette lâcheté qui laisse exister en France une rue arabe. Emmanuel Macron a hier soir renvoyé dos à dos les otages israéliens et les prisonniers de guerre palestiniens comme si il était naturel de mettre sur le même plan des civils capturés, torturés, violés lors d’un concert de musique et des soldats armés engagés pour la cause palestinienne emprisonnés au combat par leurs adversaires. C’est juste dégueulasse pour les victimes du 7 octobre.
Avec Macron on ne peut s’attendre à strictement rien de bon. Mais poussés par le premier d’entre eux, les politiques se sentent de plus en plus décomplexés vis à vis de leur acrimonie envers les juifs sans doute victimes pour certains de leur communautarisme. On lâche les chevaux. On ne se retient presque plus tout en restant à la limite de la loi contre l’antisémitisme. Il ne s’agit pas de se retrouver coincé comme la fille Corbière-Garrido. On est plus malin. Etat palestinien signifie souvent en sous-texte disparition d’Israël ou la solution à deux états insinue une diminution drastique du territoire israélien.
De plus en plus l’amalgame entre israéliens et juifs opère pour alimenter ce que devient notre gratin intellectuel. Tous des antisémites! Enfin tous, pas tout à fait. Un village d’irréductibles Gaulois résiste encore et toujours. Ils sont taxés d’extrême droite parce que différents. On n’aime pas ceux qui sont différents du RN à Reconquête avec peut-être quelques LR. Leurs médias sont interdits dès qu’il est possible de les interdire. Ces philosémites sont dorénavant rejetés mais pour paraphraser ce tordu de Mitterrand toutes les explications du monde ne justifieront pas que l’on ait pu livrer aux chiens l’honneur de ce groupe de français qui luttent envers et contre tous. Des médias Bolloré à ceux de Stérin en passant par Valeurs Actuelles, par exemple, ils méritent bien des égards.
Frédéric Le Quer
PS : En une, la fille du couple Garrido-Corbière en train de se revendiquer antisémite
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