Un label professionnel pour les médias
Emmanuel a promis de tout faire pour que soit mis en place un label professionnel pour les médias en ligne, afin de souligner qu’ils sont bien dignes de confiance! Il l’a fait devant notre presse de province qui fut entièrement collaborationniste pendant l’occupation allemande et qui remet le couvert vis à vis de l’état macroniste depuis 8 ans. On peut compter sur elle pour être labellisée!
Mais une grande partie des médias parisiens en ligne ne sera pas en reste. Ils en rêvent tous du label Macron, du label rouge pour la volaille de qualité. En province « Le Télégramme » reprend les termes d' »exigence de lucidité ». A Paris, Le journal Le Monde attend son titre avec impatience. En fait, « en ligne », que ce soit la presse écrite ou l’audiovisuel, ils le sont tous.
Déjà que plus personne ne les lit, ces antennes du pouvoir dans le goût de la Pravda risquent de se voir encore plus boycottés qu’aujourd’hui. Etre informé par des journalistes et des blogueurs non labellisés sera une garantie d’authenticité et de liberté d’expression.
En fait tout professionnel des médias digne de ce nom devrait s’effrayer du danger d’être labellisé. C’est un peu passer pour un con. Mais l’appât des subventions publiques va attirer ceux qui seront âpres aux gains. C’est la majorité. Ils vont se battre pour le futur label et l’argent de l’état qui ira avec, à n’en pas douter.
Un label professionnel pour les médias est la trouvaille d’un régime arbitraire sur la défensive qui n’empêchera pas, je veux le croire, Marine Le Pen ou Jordan Bardella d’arriver à l’Elysée contre vents et marées.
Frédéric Le Quer
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