Carrefour Market
Après avoir fait plier un Mc Do, le chanteur Alain Souchon, le comédien Pierre Richard, l’actrice Catherine Frot, l’essayiste Alain Finkielkraut, Denis Olivennes patron de presse, ancien PDG du Nouvel Observateur, Ruth Elkrief éditorialiste anti gilets jaunes, Jacques Toubon très immigrationniste défenseur des droits et d’autres encore se rebellent contre l’installation d’un Carrefour Market dans leur quartier du 6e arrondissement de Paris.
Ils ne veulent pas de la « racaille », le mot est du porte parole des commerçants du quartier. Pourtant les livreurs et les employés d’un super marché sont des gens qui se lèvent tôt et qui travaillent honnêtement. Leur problème est évidemment de ne pas gagner suffisamment d’argent pour les bourgeois du coin. Leur problème est de ne pas être assez chics. Leur problème est de ne pas être assez instruits. Leur problème est d’être souvent des immigrés. Leur problème est leurs relations peu fréquentables qui risquent de venir les chercher au sortir du boulot, de parler fort, d’être grossiers, bref de faire tâche dans ce milieu huppé.
Toutes ces têtes à venir, mal dégrossies, vont créer un « sentiment d’insécurité » chez ces riches bourgeois. L’entre-soi est en danger. Leur sélection à ces salopards – y a-t-il un autre mot? -, c’est le revenu. L’arabe Najat Belkacem serait la bien venue avec ses 10 000 € par mois à la cour des comptes plus ses revenus déjà très confortables à la tête de l’association France Terre d’Asile. L’asile pour ces gens ne peut se faire chez eux, à coté d’eux. Le gueux a seul une obligation d’asile. Eux rejettent ceux qui leur sont différents particulièrement économiquement. Le fric est leur critère. Le fric est leur dieu.
Les pétitionnaires contre le Carrefour Market se plaignent de la disparition de l’identité du quartier, L’identité s’est construite sur la base d’un prix de l’immobilier qui tourne autour de 20 000 € le m² rue Vavin et à coté. La sélection est imparable. On est avec des gens qui depuis des années se servent grassement, ont du pognon pour plusieurs générations et exigent « en même temps » que les autres ne les approchent pas de près. Et dans leurs dîners ils plaident consciencieusement, avec responsabilité (!) pour que les français se serrent la ceinture.
La morale de ces pourris est que quand tu n’a pas de sous inutile que tu es une identité. Tu peux brader qui tu es à la terre entière, renier ton passé, détruire l’histoire de ta famille. Sans sous, tu n’es rien pour eux parce que tu n’es rien socialement.
Vous avez dit mépris de classe? Oui, Le mépris est la pierre angulaire de ce qu’est devenue la Ve république comme le mépris était le sentiment répandu à la fin de l’ancien régime. Dissimulation et fausseté, égoïsme et avarice, orgueil et préjugés. C’est la France de Macron.
Frédéric Le Quer
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