Albert Cézard (1829-1916?)

C’était bien avant l’école des beaux arts du Vietnam à Hanoï fondé par les français en 1925 et dont les professeurs européens et les élèves asiatiques sont si prisés aujourd’hui. Au XIXe siècle, le nantais Albert Cézard rejoint le Tonkin et effectue trois années de service militaire. Ensuite il quitte l’infanterie pour se tourner vers le dessin et plus particulièrement la caricature avec la publication hebdomadaire de “La vie Indochinoise” revue dans laquelle il croque le petit monde de la colonie. Rentré à Paris, en 1903 ses dessins à l’encre de Chine font merveille dans l’exposition des peintres coloniaux. Albert Cézard retourne en Indochine. Il dessine, il illustre, il peint avec succès et est présent à l’exposition coloniale de Marseille de 1906 et de Bordeaux l’année suivante. Notre peintre fondera avec son ami Pouvourville, le groupe « des Français d’Asie » pour faire aimer l’Indochine en métropole sans tomber dans un exotisme facile et caricatural.

On pourrait croire Albert Cézard un peu oublié, mais, hier, chez Ader SVV à Drouot, une de ses œuvres -l’artiste est rarement présent sur le marché – huile sur toile, en une, (145 x 95 cm) fit 96 000 € pour une estimation comprise entre 10 et 15 mille euros. Le 29 mai 2016 chez Christie’s à Hong Kong, il avait réalisé le prix d’environ 40 000 € pour l’huile sur toile ci-dessous 202 x 138 cm.

Frédéric Le Quer

C’était bien avant l’école des beaux arts du Vietnam à Hanoï fondé par les français en 1925 et dont les professeurs européens et les élèves asiatiques sont si prisés aujourd’hui. Au XIXe siècle, le nantais Albert Cézard rejoint le Tonkin et effectue trois années de service militaire. Ensuite il quitte l’infanterie pour se tourner vers le dessin et plus particulièrement…

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