Cruauté

Les actes de cruauté se multiplient. Certains les nomment “ensauvagement” telle une figure de style faite pour cacher la réalité. Ensauvagement et on pense au bon sauvage de Jean-Jacques Rousseau et à l’idéalisation de l’homme à l’état de nature. Le sauvage n’est pas vraiment un barbare; il n’est juste pas éduqué. On peut y remédier.

Mais les faits de société actuels témoignent de la barbarie. On n’est plus dans une espèce de naïveté teintée d’inconséquence. On est dans une violence froide faite d’inhumanité et de régression.

L’étymologie du mot cruauté témoigne à elle seule de l’état de la société française. La racine indo-européenne kreu exprime les notions de « chair crue, saignante », « sang répandu ». En latin cruor signifie « le sang répandu », crudus : « saignant », crudelis : « qui se plaît dans le sang », qui est cruel.

“Un homme, ça s’empêche” disait Albert Camus. Certains individus en France ne sont, sur cette base, pas vraiment des hommes et peut-être encore moins des animaux. Leurs pulsions cruelles ont pris le dessus. Si j’étais évangéliste américain, je dirais qu’ils sont habités par le Mal.

Je suis incapable de décrire la cruauté envers les animaux et même incapable de l’entendre. ça me dépasse. Je tuerais ces salauds. Elle est en train de se multiplier entre abandon et actes de torture que la presse relaie avec raison et, en général, sans concession.

Mais la cruauté continue. Les barbares s’en prennent aussi aux enfants comme la petite Lola, aux jeunes femmes comme la malheureuse qui vient d’être empalée par son agresseur, aux vieilles dames violées. Que ces victimes meurent ou non, ce sont des vies détruites.

Certaines personnes sont donc dans la haine de la société. C’est bien plus que de l’hostilité ou de la rancœur. Le terrorisme est le mot qui se rapproche le plus objectivement des faits cruels qui ont scandé les actualités de cet été. La finalité est politique, sociétale. La cruauté est une réponse à un monde que certains veulent détruire. Le mot ensauvagement est niais bien dans le goût macroniste complètement à coté de la plaque.

La bienveillance n’est pas une réponse à la cruauté. Elle en est le tremplin. Il suffit d’avoir lu un jour le marquis de Sade pour en être convaincu. Nos dirigeants se fourvoient et causeront notre perte. Un régime fort doit au plus vite reprendre les rênes.

Frédéric Le Quer

Les actes de cruauté se multiplient. Certains les nomment “ensauvagement” telle une figure de style faite pour cacher la réalité. Ensauvagement et on pense au bon sauvage de Jean-Jacques Rousseau et à l’idéalisation de l’homme à l’état de nature. Le sauvage n’est pas vraiment un barbare; il n’est juste pas éduqué. On peut y remédier. Mais les faits de société…

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