Benoit XVI
Les obsèques de Benoit XVI ont lieu aujourd’hui à Rome. Son décès n’a curieusement pas laissé indifférent. Tout au contraire. Les catholiques voyaient en cet intellectuel réactionnaire – un pléonasme? – un retour à l’ordre.
Le pape François les déçoit pour ne pas dire plus. Alors qu’avec Benoit XVI l’institution qu’est l’église catholique, romaine et apostolique semblait recouvrer ses racines, avec ce pape sud américain, le trajet de l’église ballottée par l’air du temps et les modes ressemble d’une certaine façon à celui de la France, sa fille aînée, et il n’y a à dire cela absolument rien de rassurant. Avec Benoit XVI, le baptême de chaque fidèle, le mariage de chaque fidèle, les funérailles de chaque fidèle permettaient aux ouailles de se situer dans une continuité confinant à l’éternité. Ce pape ancrait le catholique dans un espace culturel dont le monde actuel n’a de cesse que de vouloir l’en extraire et dans un espace religieux sauvegardé face aux attaques d’un islam conquérant. Malgré son intellectualisme, grâce à son intellectualisme, les masses se sentaient religieusement connectées aux élites. Benoit XVI rendait sa rationalité apaisante au religieux. L’internationalisme de François les désespère puisque il les abandonne de fait et les rend au laïque, au profane, au païen.
Pour la survie du catholicisme en Europe, Benoit XVI, après Jean-Paul II était une espérance. François pense que le catholicisme peut continuer sa route sans le vieux continent, peut-être même loin de la magnificence vaticanesque. Il faudra alors que le prochain pape soit africain et c’est bien parti pour.
Frédéric Le Quer
Les obsèques de Benoit XVI ont lieu aujourd’hui à Rome. Son décès n’a curieusement pas laissé indifférent. Tout au contraire. Les catholiques voyaient en cet intellectuel réactionnaire – un pléonasme? – un retour à l’ordre. Le pape François les déçoit pour ne pas dire plus. Alors qu’avec Benoit XVI l’institution qu’est l’église catholique, romaine et apostolique semblait recouvrer ses racines,…
Benoît XVI était si cultivé, si intelligent, si croyant, qu’il donnait de la confiance à ceux qui croyaient, des certitudes aux hésitants, de l’espoir à ceux qui cherchaient .
Il enseignait toutes les nations selon le rôle qui lui était dévolu .
Il savait le totalitarisme de l’islam , au point de contrarier ceux qui ne veulent en faire qu’une religion.
Un grand pape !
Totalement d’accord avec vous J-H !