Juliette Méadel
Ça commence ! Ça n’a pas traîné ! Une ministre s’insurge contre la préférence nationale ( https://politiqart.fr/preference-nationale/ ). C’est la ligne rouge de cette Juliette Méadel, nouvellement nommée au ministère chargée de la ville, macroniste de la première heure après avoir participé au quinquennat Hollande. Joli CV !
Il ne lui suffit pas de proclamer qu’elle est pour la rénovation urbaine comme si le problème de l’insécurité n’était pas beaucoup, beaucoup plus profond. Depuis 50 ans, les villes de banlieue sont rénovées, leurs écoles sont embellies et jamais l’insécurité n’a été aussi catastrophique. Jamais un élève n’est sorti de l’école publique, laïque et obligatoire aussi ignorant. Ces efforts financiers coûtent un « pognon de dingue ».
A la suite donc de cette grotesque prise de position, la voilà maintenant qui nie ce qu’est la définition même d’un pays, d’une nation, d’un peuple, la préférence à l’égard des siens plutôt que des autres.
Un étranger n’a pas à avoir les mêmes droits qu’un français. Les conquêtes sociales d’un peuple ne sont pas celles d’un autre.
Garder la socialiste Juliette Méadel dans un gouvernement n’a aucun intérêt. Elle n’a jamais réussi à être élue même aux législatives, pendant la vague macroniste de 2017. Ses idées, comme en témoignent les élections, sont largement minoritaires.
La cohabitation avec Bruno Retailleau risque d’être difficile. Si elle a une quelconque influence sur la politique gouvernementale, elle permettra au RN d’activer la censure.
Sans doute a-t-elle été nommée pour satisfaire le groupe « Ensemble pour la république » qui ne représente électoralement pas grand chose sinon les derniers vestiges du macronisme moribond. Le très roué François Bayrou a, avec cette grande gueule, fait peut-être une sotte erreur.
Frédéric Le Quer
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