Mélanie

Entourée de gendarmes et de militaires, les conditions du meurtre de Mélanie devant son collège sont bien mystérieuses. La pauvre femme contrôlait-elle les sacs? Les gendarmes contrôlaient-ils les sacs? Que faisaient les militaires présents? Un garçon de 14 ans réussit à poignarder Mélanie entouré apparemment de tout ce monde. Mieux encore il blesse un soldat en arme.

Les forces de l’ordre sont devenues complètement apathiques. Peut-être couchées tard, le matin d’assez bon heure, elle dorment. Ou alors…

C’est affreux à dire mais les gendarmes ont probablement laissé faire le criminel. Aucun n’a voulu sortir son arme. Les soldats pas plus courageux n’ont pas voulu non plus tirer sur l’élève dangereux. Ils se protègent tous de la justice. L’affaire Nahel et l’incompréhensible procès d’assise que va devoir supporter le policier qui n’a fait que son travail, laissent des traces terribles. Les gendarmes se méfient et risquent beaucoup moins en laissant abattre une femme de 31 ans qu’en la sauvant des griffes de son tueur. Il n’est plus question de porter atteinte à l’intégrité physique d’un délinquant. La carrière, que dis-je, la vie du policier qui s’y risquerait, pourrait être détruite.

Ceux qui doivent nous protéger ont bien assimilé ce nouveau paradigme. Tout bien considéré, il est préférable de laisser mourir un innocent que de risquer de tuer son tortionnaire. La justice protège les criminels mais sera implacable pour leur bourreau, même en service. Une victime innocente morte n’engage à aucune suite sinon les cris d’orfraies de politiciens hypocrites. Elle ne détruira la vie de personne d’autre que la sienne. Un assassin tué et c’est la vie du justicier qui bascule. Il sera broyé par un système judiciaire cul par dessus tête.

La mort de Mélanie est un tournant. L’autodéfense est la seule chose envisageable pour rester en vie. Il ne faut compter sur personne et surtout pas sur l’état failli, dévoyé, exterminateur du peuple français.

Frédéric Le Quer

Entourée de gendarmes et de militaires, les conditions du meurtre de Mélanie devant son collège sont bien mystérieuses. La pauvre femme contrôlait-elle les sacs? Les gendarmes contrôlaient-ils les sacs? Que faisaient les militaires présents? Un garçon de 14 ans réussit à poignarder Mélanie entouré apparemment de tout ce monde. Mieux encore il blesse un soldat en arme. Les forces de…

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