Bernard-Henri Lévy

Exhaustivement informée par les médias, la foule s’est précipitée en masse, comme jamais, pour voir le dernier film de Bernard-Henri Lévy. Non, je déconne! Ils étaient la première journée 208 spectateurs à travers toute la France pour voir « Slava Ukraini ». Et aucun espoir, au niveau du bouche à oreille. Les quelques réactions au sortir de la salle sont accablantes:  « Trop loin des lieux de combats », « une voix off lente, mal interprétée », « un documentaire ridicule », « mauvais reportage sans nuance et partisan ».

La société change, a compris le bourrage de crâne dont elle est l’objet, choisit discrètement, toujours apeurée malgré tout, en n’allant pas aux urnes ou en n’allant pas voir les films français bien pensants.

Les français ne veulent pas la guerre contre les russes, malgré la propagande massive menée par les anglo-saxons. Bernard-Henri Lévy voulait en être le héraut, il apparaît avec son film comme un pitre atlantiste. Mais pas d’inquiétude pour autant sur l’avenir de notre philosophe national. L’échec de son film sur la Libye, l’échec de sa pièce de théâtre sur on ne sait quoi, l’échec de tous ses livres à l’exception de « La barbarie à visage humain » sortie il y a presque un demi siècle, tous ces échecs ne l’empêcheront pas demain de se sentir habilité à soutenir quelques lubies américaines contre un régime quelque part sur terre sous prétexte de soi-disant droits de l’homme, sous prétexte que le régime ne plait pas au gendarme du monde.

Au lieu de droits de l’homme, il en résultera des peuples qui souffrent encore plus après le chaos qui aura été semé. Il en résultera un occident perdu, submergé par des cultures qui ne lui correspondent pas. Mais Bernard-Henri Lévy restera le propagandiste immigrationniste officiel qu’il est, payé par nos impôts et quelques ONG payées elles aussi par nos impôts.

Bernard-Henri Lévy est comme un fonctionnaire syndiqué. Il est irresponsable de tous ses actes et quoi qu’il arrive, il continue. Qu’il fasse bien ou mal et il fait surtout mal, il touchera son pognon à la fin du mois. L’économie de marché qu’il aime à promouvoir, ne le concerne pas. Il n’y a aucune espèce de demande pour ce qu’il fait, mais peu importe, il le fait, l’a toujours fait, le refera et ses combats continueront à se révéler un désastre à l’aune du désastres des guerres américaines.

Frédéric Le Quer

Exhaustivement informée par les médias, la foule s’est précipitée en masse, comme jamais, pour voir le dernier film de Bernard-Henri Lévy. Non, je déconne! Ils étaient la première journée 208 spectateurs à travers toute la France pour voir « Slava Ukraini ». Et aucun espoir, au niveau du bouche à oreille. Les quelques réactions au sortir de la salle sont accablantes:  « Trop…

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