On n’en fera rien
Nos politiciens sont incroyables! On n’en fera rien. De Bayrou à Mélenchon, tout ce petit monde se moque des français.
Mélenchon qui veut à tout prix récupérer la journée du 10 septembre, explique, sans rire, sur BFM que ses insoumis peuvent à cette occasion avoir un rôle modérateur si la contestation venait à dégénérer. Comme si ses casseurs antisémites méritaient un quelconque brevet de sagesse alors qu’à tout bout de champ ils s’en prennent à la police! Le journaliste n’a même pas eu l’idée de le lui faire remarquer bien que le leader de LFI ait répété cette énormité au moins deux fois. Il cherche à légitimer sa participation dont en fait personne ne veut et qui risque bien de gâcher le mouvement social.
Bayrou n’est pas en reste en prétendant s’attaquer aux avantages indus du personnel politique. Il nomme pour ce faire un certain René Dosière qui depuis 1971, oui, 1971, excusez du peu, participe à tous les scrutins électoraux imaginables et hante la vie publique. Si ce socialiste bon teint de 84 ans avait dû un jour avoir le moindre désir de rogner sur ses avantages indus ainsi que sur ceux de ses collègues, ça se serait su !!! C’est ce genre de promesse qui rend fou le citoyen qui trime, qui paie ses impôts, ce genre de promesse où il est pris pour un vrai con, ce genre de promesse qui prouve que les mêmes continueront à se goinfrer sur le dos du peuple français. Ce genre de promesse qui n’engage que celui qui l’écoute, est devenu proprement insupportable.
Ainsi en l’espace de vendredi avec Bayrou et samedi avec Mélenchon, deux intervenants majeurs du monde politique se sont ris des français. Evidemment si Macron avait ouvert la bouche, mais il est en vacances, nous aurions pu aussi, sans aucun doute, nous montrer un peu plus exaspérer. Dès qu’il l’ouvre, quoi qu’il dise, c’est insupportable à entendre! Lui, on sait bien que définitivement, on n’en fera rien.
Ah oui, encore une petite chose bien agaçante! Le Rassemblement National rechignerait, à en croire France Info, à voter la censure du gouvernement dès la rentrée parlementaire. La chaîne prend-elle ses désirs pour des réalités ? En tout cas, si Marine Le Pen et ses députés veulent se fâcher avec leur électorat, ils n’ont qu’à soutenir une fois de plus Bayrou et derrière lui Macron.
Frédéric Le Quer
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