Le second tour de l’élection législative
Il faut avant tout remercier Eric Zemmour sans qui rien n’eut été possible lors de cette élection législative. Bien qu’il fut absent, lamentablement battu lors d’un premier tour où ni lui, ni son parti ne devaient participer, l’intellectuel a permis aux français de voir ce qu’ils avaient sous les yeux, de se réveiller, d’enfin comprendre qu’ils allaient disparaître si rien n’était fait. Il les a décomplexés, peut-être les a-t-il sauvés, même si il ne faut pas aller trop vite en besogne. Par ailleurs indéniablement, les médias de la galaxie Bolloré ont aussi eu un rôle primordial. Merci au breton!
La vie comme elle va, s’est chargée du reste. Les horreurs du stade de France ou la mise en insécurité professionnelle de la police visible au travers de multiples faits divers ont dégoûté les français qui veulent un état fort leur garantissant leur sécurité et non pas la chienlit qu’apporte la laxiste politique macroniste.
Maintenant le chaos politique est proche.
La Nupes d’un coté et le RN de l’autre encadrant un Ensemble de moins en moins nombreux, sans oublier l’arbitre des élégances que devient LR qui sombre doucement mais pas trop vite vont se charger dans les mois à venir de ramener aux urnes les citoyens qui le voudront bien. La France est désormais ingouvernable. Aucun parti n’est en mesure de prendre des décisions sur le long terme compte tenu d’un article 49-3 de la constitution dont le pouvoir ne peut se servir qu’avec parcimonie dorénavant. Emmanuel Macron dissoudra l’assemblée, c’est une question de mois.
Les français voient sans déplaisir les proches du président battus. L’éborgneur Castaner comme l’appelle Mélenchon out. Le marloupin du Finistère nord Ferrand out. Celle qui se prenait pour une grande communicante devant l’éternel, celle aux éléments de langage ridicules lorsqu’elle débattit avec Zemmour (encore lui!), Montchalon, out! Bon débarras et à jamais tout ce petit monde!
Mélenchon a une grande gueule mais n’a pas vraiment réussi. LFI et les écolos progressent, c’est indéniable, mais au prix d’un islamo-gauchisme et d’un prisme anti-flics qui les discréditent complètement. Sauf de tenter un putsch (son discours est de plus en plus radical, voire antidémocratique), il semble à son maximum
Et maintenant Marine Le Pen qui n’a pas fait grand-chose pour en arriver là! Il lui a suffi de se montrer humaine, un peu lisse, taiseuse autant que possible (un comble pour un leader politique), entourée par des gens comme Bardella assez consensuels dans leur genre, pour récolter ce qui a été semé par d’autres. Ce n’est pas une critique; aux échecs, on gagne souvent en jouant en défense. Au contraire elle s’est montrée très fine et cette stratégie qui la dessert dans un duel présidentiel lui a permis de réussir aux législatives.
Enfin terminons par Emmanuel Macron et ses comités Théodule, ses grands débats à la con, ses assemblées citoyennes au goût stalinien ou fasciste comme on voudra. Après cinq années, les gens n’en peuvent plus. Seuls les gagnants égoïstes d’un conservatisme mortifère le soutiennent encore. Ils représentent à peine 10% des inscrits.
Ah! Si Zemmour avait été patient… Les occasions vont maintenant se multiplier. De grands politiques vont peut-être enfin avoir le contexte nécessaire pour être mis en valeur. On ne les a pas encore vus. La tempête souffle sur la France
Frédéric Le Quer
A la suite des législatives la France est ingouvernable. Bientôt le retour aux urnes…