Retour au urnes
La classe politique, de LR au PS en passant par l’extrême centre, est effrayée par le retour aux urnes. S’il n’est pas certain que de rapides élections législatives et présidentielles sortent la France du marasme, il est absolument certain que sans ces élections la France va rester engluer dans ses problèmes et, le temps passant, va les accentuer.
Les politiciens au pouvoir sont trop contents d’y être pour risquer d’en partir. Bayrou selon ses propres termes vient de vivre plusieurs mois de « bonheur ». Macron s’accroche à l’Elysée comme une moule au rocher. Au PS Olivier Faure veut s’installer à Matignon même pour quelques semaines. Peu importe qu’il ne puisse y servir son pays, son bien être passe avant tout. A sa suite, on entend déjà Sandrine Rousseau vouloir entrer au gouvernement. Au centre et à droite, ne nous y trompons pas, on retrouve les mêmes envies! Evidemment un retour aux urnes risquerait d’éloigner cet espoir de gratification et ils n’en veulent pas.
LFI veut engager une procédure de destitution du président de la république. Pourquoi pas? Du balai! Mais le RN croit encore qu’en étant relativement gentil avec une classe politique qui le conchie, il est plus attractif pour les citoyens. Peut-être ou peut-être pas…
Ce qu’il faut absolument, c’est se débarrasser de ceux qui gouvernent. Tout les moyens sont bons. L’attitude de Mélenchon est cohérente même si la politique qu’il souhaite ensuite mener est dramatique. Il faut cogner sur Macron. Il faudra cogner sur le successeur de Bayrou et le défaire à peine arrivé. Ce sera aussi une façon de cogner sur le président.
On est à un tournant qui exige en plus l’engagement de tous les français. La rue française doit absolument se montrer combative. Les gilets jaunes ont failli renverser le pouvoir. C’est encore possible et souhaitable à cause d’institutions qui empêchent un nécessaire et urgent changement. Il suffirait qu’on retrouve le chaos des Champs Elysées de 2018 pour obtenir cette fois la démission de Macron.
Frédéric Le Quer
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