Le baptême
Pendant que manifestaient à Paris, Rennes, Lyon, etc… les haineux, les anti-France, les islamo-gauchistes, les collaborationnistes, j’étais au cœur des volcans d’Auvergne pour le baptême de mon petit-fils. A chaque croisement de routes, son calvaire. A chaque village, son clocher. Les vaches paissaient dans les prés particulièrement verdoyants tant il a plu, il pleuvait, il pleuvra encore au moins toute le semaine. Sans doute qu’une autre régulation climatique naît différente de celle que nous connaissions… Pour le réchauffement, tu repasseras!
Une France restée la France accueillait donc cette fête du baptême. Un diacre officiait dans la petite église, tant les curés se font rares. Ce n’était pas grave. Il était empli de sa mission. A Pâque, à Paris, trois baptêmes s’étaient bousculés lors de messe de la résurrection à laquelle j’étais. Cette fois, ce moment de foi catholique pouvait durer, durer avec des chants et des textes des évangiles lus par les participants et le petit Hippolyte qui courait partout dans l’église en attendant sans le savoir que son crâne soit aspergé d’eau bénite. L’édifice religieux fleuri pour l’occasion était pour nous. Nous nous régalions de la beauté de l’autel aux boiseries sculptées. Je montrai à l’enfant qui allait être baptisé dans quelques instants, les petites images du chemin de croix accrochées sur les piliers auxquelles il semblait s’intéresser.
La France était la France. Un peu éternelle. Un peu XIXe siècle. Les textes du nouveau testament faisaient montre d’un amour infini. Les chants étaient doux comme une vierge de Raphael. Les catholiques, les athées, les orthodoxes, les juifs présents dans ce lieu béni appréciaient à sa juste mesure cette grâce qui monta en puissance jusqu’à ce qu’Hippolyte fasse partie à 17 mois de la communauté chrétienne.
Mon ami Gilles, un juif tunisien avec qui j’allais, après le baptême, rejoindre la petite maison dans la prairie où un morceau de bœuf et un mouton cuisaient à la broche dans un coin du jardin, mit alors des mots sur ce que j’avais ressenti depuis le départ sans vraiment l’appréhender. ” Tout était très beau. La cérémonie était tendre. Mais vous, les catholiques, vous n’êtes pas armés pour affronter ce qui arrive en France actuellement”. Il avait raison. D’un œil extérieur, il avait tout vu et il m’avait tout dit. Nous pouvons être les indiens d’Amérique qui ont fini chez eux dans des réserves. Nous ressemblons aux romains vivant dans une société avancée qui finirent conquis par les barbares. Des siècles de décadences s’en suivirent.
Nous nous tûmes. Nous étions chacun dans nos pensées. Gilles fredonna un air qu’on venait d’entendre à l’église.
Si l’extrême gauche passe dans 3 semaines le mouvement de désintégration du pays sera précipité. Jordan Bardella, quant à lui, reculera l’échéance, du moins faut-il l’espérer! Il n’est néanmoins pas du tout certain que le petit Hippolyte puisse passer toute sa vie en France sans être persécuté comme chrétien, sans devoir partir au final.
Frédéric Le Quer
Pendant que manifestaient à Paris, Rennes, Lyon, etc… les haineux, les anti-France, les islamo-gauchistes, les collaborationnistes, j’étais au cœur des volcans d’Auvergne pour le baptême de mon petit-fils. A chaque croisement de routes, son calvaire. A chaque village, son clocher. Les vaches paissaient dans les prés particulièrement verdoyants tant il a plu, il pleuvait, il pleuvra encore au moins toute…