La pitoyable campagne des législatives

La pitoyable campagne des législatives

Sur les deux dernières semaines écoulées, le CAC 40 a perdu près de 10 %. Des marchands d’art et collectionneurs à Drouot me disaient à la fois que cet indicateur pouvait se répercuter sur le marché et que la prudence était de mise, mais me confiaient aussi qu’après les déculottées prises en bourse, ils préféraient encore avoir chez eux des œuvres à admirer! C’est sûr qu’on en profite plus que le récapitulatif  de valeurs envoyé par la banque sur un tableau excel!

Nous connaitrons plus tard les causes de cette baisse des cours. C’est un peu comme lorsqu’on achète une action: si on gagne ce n’est jamais la raison pour laquelle on l’a achetée. Pour le moment l’Ukraine a bon dos; à croire les informations des médias mainstream, ce pays le plus pauvre et le plus corrompu d’Europe, on ne le répète pas assez, serait la clé de voute de toute l’économie mondiale! On se fout de nous. J’ose croire qu’Il y a évidemment des raisons plus profondes, plus structurelles comme le rendement exigé par le capital de plus en plus déconnecté des fruits du travail, pire, en lutte contre les fruits du travail, qui font que la finance internationale est malade. Mais plus modestement que Jean Cocteau, avouons que si ces mystères nous dépassent, inutile de feindre d’en être les organisateurs!

Remarquons factuellement que les législatives françaises ignorent dans les grandes largeurs le contexte économique international au cours duquel elles ont lieu! Encore une bonne raison pour ne pas aller voter pour des gens qui nous prennent pour des cons ou qui sont plus cons que nous… On pourrait d’ailleurs aussi se demander ce que n’ignore pas cette lamentable campagne électorale. Plus un mot sur l’insécurité alors que cette nuit encore trois policiers ont été blessés pour ne pas avoir apparemment tiré assez prestement sur les voyous; vu qu’en France avec Macron, les gentils sont systématiquement les agresseurs, les agressés se méfient!

Il reste la fumeuse et non pas fameuse question économique du pouvoir d’achat. Nous voyons pourtant qu’avec la crise financière qui se profile, aucun dirigeant français ne pourra avoir dessus la moindre influence. La récession, c’est la récession. Nos politiques, quel que soit leur camp, n’hésitent pourtant plus à ce propos à être plus volontariste que jamais. Un beau foutage de gueule qui les discrédite une fois de plus.

Frédéric Le Quer

La pitoyable campagne des législatives Sur les deux dernières semaines écoulées, le CAC 40 a perdu près de 10 %. Des marchands d’art et collectionneurs à Drouot me disaient à la fois que cet indicateur pouvait se répercuter sur le marché et que la prudence était de mise, mais me confiaient aussi qu’après les déculottées prises en bourse, ils préféraient…

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