Drapeau national

Pendant deux semaines il s’est agi d’être patriote. Chaque gagnant prenait son drapeau national et aimait à s’emmitoufler dedans. Le grand absent des JO fut le drapeau européen. Il a disparu. On ne l’a vu nulle part. Les européistes ont vécu probablement l’enfer.

Dans sa barbante cérémonie de clôture, l’amant d’Emmanuel Macron, Thomas Jolly, (info Valeurs Actuelles) n’a donc pas songé à nous gratifier du drapeau bleu à étoile de l’Union Européenne, ni même du drapeau LGBT multicolore. Les sportifs ne se sont absolument jamais revendiqués de l’un ou de l’autre préférant défiler sous les couleurs de leur nation. Loin du charabia sociétal dont on est gavé à longueur de temps, ils n’ont su mettre en avant que leur pays circonscrit dans des frontières dont les mondialistes ne veulent plus entendre parler.

Par exemple, chez nous, pendant deux semaines, le Nouveau Front Populaire mangeant son chapeau a été aux abonnés absents. Seule Castets a assiégé vainement les médias pour finir, en espérant enfin intéresser la population, par faire un coming out dont tout le monde se foutait. Sinon chez LFI, ils étaient en vacances. La patrie, ça les débecte comme aussi tout ce qui a un rapport avec un classement au mérite. Et que sont les médailles sinon une ode à la méritocratie?

Les Jeux Olympiques continuent contre vents et marrées à enthousiasmer les sportifs réactionnaires et leurs supporteurs.

Mais un drapeau national dont on aurait pu se passer à cause des relents antisémites qu’il diffuse, est le drapeau palestinien. La régie du Stade de France a néanmoins illuminé le drapeau de la Palestine au moment du discours de Tony Estanguet. L’islamisme conquérant reste omniprésent à Saint Denis, JO ou pas, faisant de la ville et du département un endroit en rupture avec la nation. Thomas Portes, député LFI de la troisième circonscription de Seine-Saint-Denis ne voulait d’ailleurs pas d’athlète sous le drapeau israélien pour ces JO.

Oublions et rappelons-nous le pont d’Austerlitz lorsqu’il s’enflamma aux couleurs du drapeau français pour la cérémonie d’ouverture des JO! C’était un joli moment.

Frédéric Le Quer

Articles similaires:

La liberté d’aller et venir pendant les JO Les marseillais L’Azerbaïdjan, un ennemi de la France Pays de fous Depuis l’ouverture des JO

Pendant deux semaines il s’est agi d’être patriote. Chaque gagnant prenait son drapeau national et aimait à s’emmitoufler dedans. Le grand absent des JO fut le drapeau européen. Il a disparu. On ne l’a vu nulle part. Les européistes ont vécu probablement l’enfer. Dans sa barbante cérémonie de clôture, l’amant d’Emmanuel Macron, Thomas Jolly, (info Valeurs Actuelles) n’a donc pas…