Les marseillais

“Nous sommes les marseillais et nous allons gagner.” Et toute une foule de hurler sa joie après avoir acclamé une flamme, des bateaux paradant dans l’eau et des avions dans le ciel. Emmanuel Macron était aux anges. Ses sbires gardaient un sourire de contentement aux lèvres. La connerie d’un troupeau de moutons ravit les dirigeants.

Ma femme me traite de réac poussiéreux! Surement. J’ose espérer néanmoins qu’ils ne sont pas tous comme ça les marseillais. Je sais qu’ils ne sont pas tous comme ça. On avait le droit à une séquence digne des grandes heures des régimes totalitaires. Des distractions de masse et du sport. Rien pour faire réfléchir. Tout pour abrutir le populo.

Au cas où on aurait pas bien compris la grandeur de l’événement des commentateurs sur toutes les chaines de télé sauf Cnews – gloire à Cnews – s’extasiaient devant n’importe quel angle de vue pris par le cameraman. La Canebière. La Bonne-mère. Le gros bateau dans l’eau. C’était du sous sous Giono. C’était du sous sous Pagnol. Et n’évoquons même pas Frédéric Mistral qui a dû se retourner dans sa tombe.

Et ça ne fait que commencer. Il va falloir subir ce crétinisme pendant des mois. Au secours! L’extrême centre reste au pouvoir. Le macronisme qui par essence hait le peuple, va tenter de l’endormir pour faire oublier ses turpitudes et ses échecs. Du pain et des jeux. On se dépêche de satisfaire toutes les revendications catégorielles avec de l’argent que l’état n’a pas. Ainsi des spectacles plus insipides les uns que les autres pourront commencer à combler un peuple faussement repu mais réellement hébété.

Comment ne pas penser à l’expression de Patrick Lelay à propos de sa chaîne TF1 :  “Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible”. Là c’est du temps de cerveau que s’offre le gouvernement pour pouvoir continuer sa politique pourrie. Et c’est nous qui paierons cette gabegie pendant des décennies.

Frédéric Le Quer

“Nous sommes les marseillais et nous allons gagner.” Et toute une foule de hurler sa joie après avoir acclamé une flamme, des bateaux paradant dans l’eau et des avions dans le ciel. Emmanuel Macron était aux anges. Ses sbires gardaient un sourire de contentement aux lèvres. La connerie d’un troupeau de moutons ravit les dirigeants. Ma femme me traite de…

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