Gaza et Trump
Donald Trump a décidé de faire de la bande de Gaza une nouvelle Riviera. Le projet est un peu fou. Peut-être ne verra-t-il jamais le jour. Il sonne un peu comme le retour du Liban des années 60. Mais il part d’un constat implacable. Mettez des juifs devant un tas de pierre et quelques années plus tard ils en auront fait un building. Mettez-y des palestiniens et deux mille ans plus tard, le tas de pierre n’aura pas bougé d’un poil!
La radio publique d’état française déclinait hier pour ses auditeurs toutes les capacités industrielles et artisanales des Gazaouis pour prouver qu’ils avaient d’autres cartes en main que le tourisme. On avait en vrac la culture maraîchère, la création de petits objets en bois – je vous jure, je n’invente rien! – et éventuellement un certain savoir grâce aux français concernant les jeux vidéos mais en sous texte on comprenait que ce savoir datant de quelques années avait surement disparu.
Entre vendre des tomates et de la bimbeloterie et développer un complexe touristique capable d’attirer la terre entière avec comme atout la mer et le soleil, il n’y a pas photo! Mais non, nos journalistes hurlaient au loup à propos de la proposition de Trump soi-disant honteuse, inique, cauchemardesque. Pourtant il n’a fait que s’inspirer de ce que font les Emirats Arabes Unis mais qui ont comme boulet leur religion liberticide.
Bref, tout le monde comprend qu’il est possible de faire quelque chose de cette terre jusque là maudite. Les américains avec leur $ en sont capables. Aucun arabe n’a voulu attraper la balle au bond, tenter de s’approprier le projet grâce aux capitaux étrangers.
La seule chose qui intéresse les habitants de la bande de Gaza est de massacrer des juifs. Ce projet relève plus du tribunal de La Haye que de la promotion immobilière.
Frédéric Le Quer
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