L’alternance
Le Rassemblement National a maintenant pour les européennes 13 points d’avance sur Renaissance, moins parce que Jordan Bardella monte énormément qu’à cause du parti d’Emmanuel Macron qui perd de plus en plus de ses soutiens dans la population. Le gel des pensions de retraite donc leur baisse compte tenu de l’inflation, ne va pas aider son électorat fétiche du troisième âge à revenir. L’alternance se précise… pour 2027.
Donc d’un coté de l’Atlantique ce sont Marine Le Pen et Jordan Bardella en vedette; de l’autre coté de l’Atlantique c’est Donald Trump. Même le post catastrophique d’Elon Musk sur son réseau social X, où l’un des hommes les plus riches et les plus importants du monde déclare qu’il est probable qu’un autre 11 septembre se produise, mais que cette fois-ci, ce soit pire, ne change rien au basculement des opinions publiques. Au contraire, l’alerte témoigne davantage de la politique inquiétante des élites, sous-entendu il faut en changer, l’alternance est nécessaire.
Les peuples en ont assez de ne plus être chez eux dans leur propre pays et les reductio ad poutinum ne convainquent pas.
Le meeting de Lille des macronistes fut un sommet de bêtise. Hitler, Chaberlain, Daladier en 1938 furent appelés au rang des épouvantails pour 2024 sans la moindre subtilité pour tenter d’effrayer le populo. Même BFM y trouva à redire, c’est dire! La tentative manichéenne de jouer les pro européens contre les anti européens pour encore une fois effrayer le populo tombe aussi à plat tant le RN a répété de fois qu’il n’est pas question de sortir de l’UE. On le voit bien d’ailleurs avec Giorgia Meloni qui ne tente pas de faire sortir son pays de l’UE mais qui néanmoins, quoi que l’on cherche à faire accroire, réussit à mieux protéger l’Italie de l’immigration.
Les partisans béats de l’Union Européenne d’Ursula van Der Leyen ne peuvent mettre en avant ni son bilan énergétique, ni son bilan agricole, ni son bilan migratoire, ni son bilan démocratique avec les cours européennes qui censurent la volonté du peuple. Poutine, Trump ou Marine Le Pen deviennent leur bouée de sauvetage pour tenter un réflexe sécuritaire. Mais les citoyens s’inquiètent de plus en plus de ces pro Biden, de ces pro Macron, de ces pro mondialistes qui représentent actuellement l’incertitude, la confusion, l’imprévisibilité et au bout du compte la guerre, plus encore que les trois noms précités.
Il s’agit maintenant de fabriquer une autre union européenne faite de citoyens ayant recouvré leur souveraineté.
Quant aux américains, ils semblent vouloir se replier dans leur grand pays et chasser ces “néo-cons” qui fomentent des guerres pour leurs propres intérêts financiers à travers la planète.
Ce qui se passe est formidable à condition que les forces antidémocratiques ne réussissent pas à reprendre la main. Aujourd’hui en bourse les riches spéculateurs ont décidé qu’ils ne perdraient plus jamais et rejettent la baisse des cours, les fortes corrections, quelles que soient les conditions économiques. Les dirigeants politiques actuels peuvent-ils accepter de perdre le pouvoir?
Les peuples veulent l’alternance. Il faut maintenant faire rentrer l’idée de celle-ci dans le crâne des macronistes en France ou des partisans de Biden à travers le monde.
Frédéric Le Quer
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