Giorgia Meloni

La femme politique italienne Giorgia Meloni a gagné et bien gagné; elle sera présidente du conseil italien.

Née en 1977 d’un père communiste absent et d’une mère sicilienne, Giorgia Meloni s’engage très jeune, par rébellion, dans le mouvement néofasciste italien. Depuis, elle entreprend un glissement régulier mais constant vers le centre droit comme par exemple son appel à voter Marine Le Pen en 2017 qu’elle ne réitère pas cette année.

Toutefois, avec finesse politique, elle ne va pas jusqu’à participer au gouvernement d’union nationale de Mario Draghi, usé par seulement quelques mois de pouvoir, ce qui fait toute la différence avec ses alliés Salvini et Berlusconi. Et Giorgia Meloni les a, grâce à cela, bien battus hier faisant de son parti Frères d’Italie le premier (au passage, 5 étoiles est dans les choux…).

Certes elle a aussi bénéficié des déclarations d’Ursula van der Leyen prête à faire plier l’Italie pour que le pays respecte “l’état de droit” en le menaçant de sanctions financières. Les italiens n’ont pas du tout apprécié l’ingérence idiote d’une femme qui n’a pas de légitimité démocratique.

Mais surtout Giorgia Meloni à force de lisser son image ne fait plus peur à personne si ce n’est au service public français qui ce matin fait son cinéma et invite un représentant du MODEM pour parler sur France Culture du danger de l’extrême droite!

Ainsi les trois alliés se sont-ils mis d’accord à propos de l’OTAN, de l’Ukraine, de l’invasion russe. Même Berlusconi, grand ami de Poutine, qu’il a reçu dans sa propriété un été, a dû céder. Tous derrière les américains!

Mais si Giorgia Meloni ne fait pas peur c’est aussi à cause de l’immigration voulue par l’Union Européenne qui, elle, effraie carrément les italiens. Giorgia Meloni les rassure face au danger en promettant de stopper l’invasion de Lampedusa. Elle les rassure avec sa demande d’un processus migratoire équivalent à ce qui existe en Australie – rappelons le ce n’est pas un pays fasciste!- qui laisserait à l’écart du continent les migrants sans autorisation d’entrer sur le territoire européen. Elle les rassure par son souverainisme laissant espérer aux italiens de continuer à se sentir chez eux dans leur pays.

Elle a été élue pour ça comme la Suède vient d’élire Ulf Kristersson chef d’une coalition droite extrême droite.

Ces deux élections ne sont pas seulement des scrutins suédois et italiens. Elles diffusent déjà à travers l’Europe rendant l’espoir de recouvrer cette culture judéo-chrétienne qui échappe actuellement aux citoyens du vieux continent. Les anglais ont préféré sortir. Peut-être qu’en se battant de l’intérieur la fierté d’être européen pourra devenir une réalité.

Frédéric Le Quer

La femme politique italienne Giorgia Meloni a gagné et bien gagné; elle sera présidente du conseil italien. Née en 1977 d’un père communiste absent et d’une mère sicilienne, Giorgia Meloni s’engage très jeune, par rébellion, dans le mouvement néofasciste italien. Depuis, elle entreprend un glissement régulier mais constant vers le centre droit comme par exemple son appel à voter Marine…

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