Garantir la paix

L’Union Européenne disait garantir la paix. Les états qui la composaient, aussi. Cette posture rassurait les citoyens leur garantissant sur le papier un environnement propice à une vie paisible.

C’était une forfanterie et les masques tombent.

L’amalgame avec l’OTAN pare l’Union Européenne d’attributs militaires incompatibles avec un certain pacifisme.

L’alignement sur les Etats-Unis risque demain de faire de l’Europe un large champ de bataille pour une guerre russo-américaine.

L’invasion migratoire ouvre le vieux continent à tous les vents.

L’état providence, quelque soit son niveau en fonction du pays, s’autodétruit en ignorant ses citoyens pour protéger les immigrés.

La culture européenne s’atrophie en s’islamisant à grand train.

L’Union Européenne refuse de voir beaucoup des nouveaux entrants comme des guerriers en conquête de l’occident comme une croisade inversée et est donc démunie pour riposter.

Les gouvernements sont de plus en plus incapables d’assurer la sécurité quotidienne sous prétexte d’un état de droit qui défavorise systématiquement les victimes.

Economiquement la BCE ne crée pas de croissance depuis qu’elle existe jetant beaucoup d’européens dans la précarité et accentuant les inégalités.

L’ouverture sur le monde prônée ici et nulle part ailleurs depuis 30 ans se révèle être un piège. L’Union Européenne fait maintenant peur et ses aficionados aussi.

Résultat, les temps, tel le balancier d’une horloge,  sont au souverainisme qui rassure parce qu’il veut protéger. Italie, Hongrie, Pologne, Suède décident de changer de paradigme au sein même de l’Union Européenne en espérant la transformer de l’intérieur alors que le Royaume Uni a préféré sortir.

Les européens ont besoin que leurs élus se battent pour eux et non pas pour le ROW (le reste du monde). C’est la promesse souverainiste. A ces leaders de jouer maintenant pour prouver que l’UE peut réellement garantir la paix, sans quoi comme Michel Onfray le dit, il faudra partir.

Frédéric Le Quer

L’Union Européenne disait garantir la paix. Les états qui la composaient, aussi. Cette posture rassurait les citoyens leur garantissant sur le papier un environnement propice à une vie paisible. C’était une forfanterie et les masques tombent. L’amalgame avec l’OTAN pare l’Union Européenne d’attributs militaires incompatibles avec un certain pacifisme. L’alignement sur les Etats-Unis risque demain de faire de l’Europe un…

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