La fin de règne de Macron

La fin de règne de Macron devient de plus en pus perceptible. Alors que la cérémonie de clôture des Jeux Paralympiques se déroulait, qu’Emmanuel Macron applaudissait, que les sifflets à son encontre retentissaient dans les tribunes du stade de France, sa femme, Brigitte, le regardait un peu triste, l’air apitoyé. Il transparaissait dans ses yeux son amour, des reproches et comme une inéluctabilité du futur de son mari. Elle semblait aussi comprendre qu’il ne comprenait pas.

Et lui ne voyait rien. Isolé dans un monde parallèle, il croit probablement encore en son pouvoir refusant par mégalomanie de considérer le destin de la France se séparant du sien propre.

Et pourtant! D’un bout à l’autre du champ politique, les critiques se déchaînent maintenant, alors que l’homme est à terre. Entre Marine Tondelier osant parler du président de la république en le qualifiant de « pervers » qui aggrave sciemment la crise et Jean-François Copée qui déclare que la question de sa démission se posera « en temps voulu », sa situation est bien précaire. Certes, ces deux là sont des seconds couteaux, mais ils représentent l’intéressante écume des choses qui se disent dans l’état profond, chez « les gens d’en haut ».

Pour eux, 2027 n’est plus qu’une date fantoche ne correspondant pas aux échéances électorales. Le choix réussi de Michel Barnier n’est qu’une accalmie temporaire. Même François Hollande n’écarte pas l’idée d’être candidat à la prochaine présidentielle avec Wauquiez et Philippe et Attal et Mélenchon et Le Pen…

Plus la fin de règne de Macron va durer, plus la France va s’affaiblir, plus la redresser sera difficile. Il est fini, il est grillé. Mais plus intéressé par lui-même que par son pays et son peuple, il se cramponne. Il organisera de nouvelles élections législatives anticipées pour tout tenter, pour tuer toute espérance et seulement après il cédera sous la pression.

Un honnête homme est en attendant à Matignon et c’est déjà ça.

Frédéric Le Quer

La fin de règne de Macron devient de plus en pus perceptible. Alors que la cérémonie de clôture des Jeux Paralympiques se déroulait, qu’Emmanuel Macron applaudissait, que les sifflets à son encontre retentissaient dans les tribunes du stade de France, sa femme, Brigitte, le regardait un peu triste, l’air apitoyé. Il transparaissait dans ses yeux son amour, des reproches et…

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