
Feu le petit Nicolas
Le petit Nicolas était un jeune garçon « malicieux aux frasques redoutables et à la naïveté touchante » et heureux. Il allait en classe, avait des copains et aimait à raconter ses journées de petit garçon. Il jouait au football dans un square ou sur un terrain vague, comme il y en avait tant dans la France des années 60. Le petit Nicolas s’amusait autant à l’école qu’à la maison. A la cantine c’était « saucisson, purée, rôti et flan » Il n’y avait pas de haine. Juste de l’espièglerie. La preuve au père Noel, il ne demandait rien pour lui, seulement des cadeaux pour ceux qu’il aimait.
Roulement de tambour. 2022. Plus question de naïveté, de moins en moins question de père Noel. Des jeunes, à peine plus vieux que le petit Nicolas attaquent un commissariat de police toute la nuit pour faire diversion en permettant ainsi à des dealers de récupérer leur drogue tranquillement. D’autres se positionnent comme des guetteurs pour signaler l’intrusion d’étrangers dans le quartier ou même de policiers et renseignent les toxicomanes sur l’endroit où ils peuvent acheter leur came. Dans d’autres communautés, des enfants passent leurs journées à jouer les pickpockets contre des touristes effrayés. A l’école ils n’y vont guère et savent rarement lire en entrant au collège et de moins en moins plus tard! De toute façon leurs parents n’ont aucun respect pour les enseignants qui perdent ainsi leur autorité sur les élèves. A la cantine plus question de manger du saucisson. Quant au football, les associations de quartier ne cessent de réclamer de l’argent à l’état pour que les jeunes fassent du sport. Le sport c’est la vertu cardinale bien avant le français, les maths, l’histoire et tout ce qui pourrait élever intellectuellement.
Alors il est évident que la France a raté quelque chose, un tournant et c’est pris le mur. La bien pensance aura beau nous expliquer tout et son contraire, ce mur c’est celui de l’immigration incontrôlée.
Frédéric Le Quer
Le petit Nicolas était un jeune garçon « malicieux aux frasques redoutables et à la naïveté touchante » et heureux. Il allait en classe, avait des copains et aimait à raconter ses journées de petit garçon. Il jouait au football dans un square ou sur un terrain vague, comme il y en avait tant dans la France des années 60. Le petit…