Le moral des français
Qu’est-ce qui peut bien remonter le moral des français? Rien. Depuis des années c’est la déchéance. On a du mal, de mémoire d’homme, à se rappeler d’un temps où un français a pu être fier de son pays. On peut rire de soi éventuellement quand on voit Macron remonter les Champs Elysées et saluer des amis imaginaires. Quel pitre! Mais tout est à pleurer.
On est piétiné du Maghreb à l’Afrique subsaharienne et la Russie parade le 9 mai en invitant ceux qui dorénavant nous conchient. Même les pays du tiers monde ne nous trouvent pas assez grands, assez fiers, assez reluisants pour avoir envie de rester lier à la France. Nous n’intéressons plus là-bas que les illettrés qui comptent venir vivre du RSA et en prime se faire soigner gratis.
Même un fleuron comme l’avion Rafale de Dassault se fait tailler des croupières par de petits chasseurs chinois dans le conflit entre l’Inde et le Pakistan. 1, 2, 3 avions descendus par les pakistanais. On ne sait pas. C’est le silence. Pour la France, c’est, par ricochet, un échec de plus.
L’Union Européenne nous a complètement émasculés. Notre agriculture se meurt sur une terre de France si fertile. On ne sait plus très bien construire des centrales nucléaires alors que notre savoir-faire était reconnu dans le monde entier. Elle resserre petit à petit la vis de la liberté et de la démocratie en rognant chaque jour davantage sur les possibilités d’expression du citoyen, sur les mobilités du citoyen, sur son savoir, même, avec une instruction de plus en plus simpliste.
Il ne s’agit plus que de faire ingurgité au citoyen un savoir, une information dont toute complexité a été ôtée. L’objectif n’est plus que d’abêtir les foules alors que la république a longtemps compté sur leur édification. C’était sa grandeur. Elle est maintenant en dessous de tout. Que devient le moral des français qui ne sont pas dupes?
Rien ne prend le chemin de s’arranger. Et les référendums bidons de Macron auxquels il faut s’attendre, ne feront que nous enliser davantage. Le centrisme mou suivi depuis Mitterrand détruit les convictions fortes et paralyse la nécessité de trancher. Et la France d’aller au fil de l’eau emportée par le courant sans jamais se secouer, se rebeller, réagir tout simplement.
Quelle honte! Quel désespoir! Nous vivons en direct la déchéance d’une nation. Et c’est la nôtre.
Frédéric Le Quer
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