
A propos de l’attentat de Mulhouse
On s’ennuie en général à lire les réactions du monde politique à la suite d’un attentat islamiste. Elles sont convenues. Le réel s’efface derrière les mots employés. François Bayrou, par exemple, ergotait, brillait hier par ses artifices de langage pour parler du drame de Mulhouse. En revanche, Jordan Bardella a mis les pieds dans le plat.
Son communiqué : « Bruno Retailleau « se rend sur place », comme Gérald Darmanin se « rendait sur place » pour constater son impuissance. Communiquer à outrance et « se rendre sur place » ne trompent plus aucun Français. Maintenant il faut agir ou partir. »
Un islamiste algérien qui aurait dû depuis longtemps être retourné dans son pays, a tué et a blessé des passants au cri d’Allah Akbar. Bruno Retailleau doit absolument engager une épreuve de force contre l’Algérie dirigée par des gens qui ont pris une certaine importance uniquement grâce à la lâcheté d’Emmanuel Macron.
Des incompétents corrompus se rient de la France. Si encore ils avaient réussi un programme économique, un programme social qui auraient amélioré le sort de la population, les dirigeants algériens pourraient se targuer de leur aptitude à gouverner leur pays. Mais ils en sont totalement incapables et ne savent vanter qu’une Algérie fantasmée au nationalisme complètement creux puisque ce pays n’est rien sur la scène internationale.
Il est zéro pour la terre entière sauf pour la macronie qui fait grand cas de l’indépendance d’un état failli. Et ce sont les français qui trinquent, qui paient les conséquences de l’absence d’autorité du président de la république. « Maintenant il faut agir » écrit Jordan Bardella. Et bien oui il faut renvoyer ce régime du Maghreb dans les cordes sans avoir peur de la rue arabe française.
La plupart des citoyens français d’origine algérienne savent pertinemment que leur pays d’avant ne leur a jamais rien apporté. S’ils ont quitté le soleil du sud de la méditerranée, c’est à cause de la misère qui les tuait à petit feu. Ces nouveaux français en sont conscients. Mais Emmanuel Macron porte sur eux un regard méprisant, encore une fois méprisant, en croyant que si il engage une épreuve de force vis à vis de l’Algérie, la partie de la population qui en vient, va le lâcher et fomenter une révolution. Il a peur du chaos social parce qu’il n’a aucun courage, alors qu’on est en plein chaos économique.
Il faut écouter Jordan Bardella et c’est ce qu’à l’air de faire Bruno Retailleau. Et puis, dire stop à l’Algérie redonnera un peu de fierté à des citoyens français qui n’en ont plus. Le drame de Mulhouse se doit d’être un tournant. Je n’y crois pas trop, hélas…
Frédéric Le Quer
On s’ennuie en général à lire les réactions du monde politique à la suite d’un attentat islamiste. Elles sont convenues. Le réel s’efface derrière les mots employés. François Bayrou, par exemple, ergotait, brillait hier par ses artifices de langage pour parler du drame de Mulhouse. En revanche, Jordan Bardella a mis les pieds dans le plat. Son communiqué : « Bruno…