Comédie du pouvoir

Deux magnifiques exemples concernant la comédie du pouvoir amusent ou exaspèrent depuis 48 heures. Wauquiez et Frontières. Du théâtre, des interprètes, des répliques, des antagonismes, des portes en carton qui claquent. La scène politique française, c’est du vent. Derrière les faux-semblant, les simulacres, les mensonges, il n’y a rien sinon de la dissimulation et de l’immaturité.

Personne ne croit plus un mot qui sort de la bouche de Laurent Wauquiez. Sa trouvaille d’installer les OQTF à Saint Pierre et Miquelon est de la tartufferie. Attention, je ne suis pas du tout contre le fait d’installer des étrangers indésirables loin de chez nous. Au contraire. L’Australie le fait régulièrement avec succès. L’Italie s’y essaye. Le camp de Guantánamo des Etats-Unis n’est rien d’autre que ça. Mais on connait Wauquiez. C’est un LR. Il raconte n’importe quoi pour plaire à ses militants en vue des élections. Il racontera n’importe quoi à tous les citoyens français pareillement et fera si il est un jour élu tout le contraire. Sa présidence de la Région Auvergne Rhône Alpes montre qu’il est par exemple pour l’artificialisation des sols ce qui revient in fine à faire entrer toujours plus de monde sur le territoire français. Laurent Wauquiez est un immigrationniste à tout crin. Son psychodrame contre le RN et Eric Ciotti au moment des législatives en est la preuve.

L’histoire du média Frontières et de la crise de nerf de la CGT et les députés d’extrême gauche est tout pareillement grotesque. Un canard que personne ne connait crée une polémique insensée à l’assemblée nationale. C’est inespéré pour lui. Sa ligne éditoriale est dans le collimateur des gauchistes. Le journal a raison quand il parle de LFI comme un parti de l’étranger. La comédie du pouvoir réside plutôt dans l’offuscation outrancière des gauchistes, leur tapage sur le balcon de l’assemblée nationale. La comédie réside aussi dans la victimisation des journalistes soi-disant horriblement bousculés par leurs adversaires politiques. Tout ça est du cirque.

Et ce cirque se joue pendant que la France disparaît à grande vitesse avec Emmanuel Macron à la manœuvre. Rien n’est fait sérieusement pour empêcher le désastre de la fin d’un pays plus que millénaire. Comment ne pas être catastrophé par ce qui se passe?

Frédéric Le Quer

Deux magnifiques exemples concernant la comédie du pouvoir amusent ou exaspèrent depuis 48 heures. Wauquiez et Frontières. Du théâtre, des interprètes, des répliques, des antagonismes, des portes en carton qui claquent. La scène politique française, c’est du vent. Derrière les faux-semblant, les simulacres, les mensonges, il n’y a rien sinon de la dissimulation et de l’immaturité. Personne ne croit plus…

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