Du lourd à l’Eurovision
C’était attendu mais nous n’osions même y rêver – je déconne! -. La rapeuse Alyona Alyona a été choisie pour représenter l’Ukraine au concours de l’Eurovision 2024. Quelques photographies de la star planétaire (!) parsèment l’article, toutes plus alléchantes les unes que les autres.
Quelle chance ont les ukrainiens de pouvoir avoir des représentants qui ne les représentent pas plus que nos représentants ne représentent les français! Ce n’est pas l’Ukraine telle qu’elle est mais l’Ukraine telle que quelques groupes de pression woke voudraient qu’elle soit, tout comme chez nous.
Une rapeuse trans friendly qui ne parle même pas russe, et chante pour la Vierge et mère Thérésa, a vu sa carrière boostée par le New York Times. Normal me direz-vous, l’Eurovision est un concours créé en 1955 pour fédérer le clan occidental sous l’égide des Etats-Unis. Aussi il s’agit de faire rompre l’Ukraine avec la culture slave et orthodoxe. Oubliée la Russie, oubliée Poutine. Ce que l’occident perd sur le champ de bataille, elle compte bien le gagner par le soft power.
YouTube explique qu’Alyona Alyona est la grande favorite du concours qui aura lieu à Malmö en Suède. Elle coche toutes les cases, du surpoids de plus en plus tendance en partie à cause de dirigeants politiques et économiques qui n’aiment pas les femmes et s’attachent à les ridiculiser, jusqu’à son engagement en faveur du mouvement LGBT, groupe de pression devenu incontournable. Indépendamment de ses qualités artistiques certainement admirables, elle en dit long sur la décadence occidentale qui met à la fois en exergue une certaine laideur mais aussi tous les comportements qui favorisent le non renouvellement des générations avec les taux de natalité en berne qui s’en suivent.
Alyona Alyona est une synthèse comme Jane Birkin qualifie Jean Carmet dans le film d’Audiard “Comment réussir quand on est con et pleurnichard?” après avoir couché avec lui. Ce n’était pas un compliment! Cela sonnait un peu comme la sanction du désir masochiste de la jolie fille de se traîner dans la fange.
L’occident aujourd’hui ne veut plus vaincre avec Marilyn Monroe, Brigitte Bardot, ou Sophia Loren. Elle compte sur le grotesque et la dérision. Rien de moins entraînant qu’une culture qui se suicide!
Frédéric Le Quer
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