Sauver la France
« Je ne suis pas là pour sauver la droite, je suis là pour sauver la France ». C’est l’une des phrases les plus remarquables de la conférence de presse d’hier de Marine Le Pen à deux doigts du pouvoir.
Ce format dans une salle où Marine Le Pen se tient devant des journalistes qui posent des questions, lui sied bien. Elle est à chaque fois à l’aise. Elle domine ses sujets comme elle domine ses intervieweurs. Tout en se tenant de façon décontractée, elle reste concentré. Les journalistes n’ont pas intérêt à lui poser des questions idiotes ou à ne pas avoir écouté ses réponses précédentes. Elle rabroue sans ménagement les écervelés et il faut avouer que ce n’est pas ce qui manque dans cette profession attirant plus les ambitieux que les compétents.
Donc, encore une fois, la prestation de Marine Le Pen fut remarquable. Et elle a un avantage décisif sur les autres, sur Macron par exemple, c’est qu’elle dit des choses. Macron, on l’écoute une heure, il ressort le néant. Marine Le Pen en revanche sait faire comprendre le message qu’elle veut passer.
Quand elle déclare ne pas être là pour sauver la droite, c’est audible. Les LR sont un parti en perdition dont beaucoup des membres sont prêts à s’accoquiner avec n’importe quel parti de gauche pour garder leurs places. Le parti d’Eric Zemmour représente bien trop peu malgré le brio de son chef pour qu’il y est, pour le RN, un quelconque intérêt à s’allier avec lui. Qu’ils se débrouillent, dit-elle en substance et si ils sortent de leur marasme, on verra…
Quand elle déclare vouloir sauver la France, on est enthousiasmé par cet objectif. Pour une fois – je mets à part de Villiers -, un politique pense sincèrement à la France et a pour notre pays des ambitions qu’il se sent capable de matérialiser. Le français découragé depuis des décennies reçoit ça comme une bouffée d’oxygène. Dehors le marais, les molasses, les combinards et les escrocs! La France avant tout.
Au niveau qu’elle a actuellement, Marine Le Pen à deux doigts du pouvoir doit gagner. Si la république veut rester une démocratie, il faudra évidemment qu’elle puisse se présenter aux élections.
Frédéric Le Quer
« Je ne suis pas là pour sauver la droite, je suis là pour sauver la France ». C’est l’une des phrases les plus remarquables de la conférence de presse d’hier de Marine Le Pen à deux doigts du pouvoir. Ce format dans une salle où Marine Le Pen se tient devant des journalistes qui posent des questions, lui sied bien. Elle…





