Bruits de bottes

Des bruits de bottes résonnent fort à nos oreilles. Les pays membres de l’Union Européenne semblent vouloir à tout prix en découdre avec la Russie frontalement. Pendant ce temps aux Etats-Unis des voix s’élèvent chez les Républicains et chez les Démocrates pour calmer le jeu.

Robert Kennedy, candidat démocrate à la présidentielle, explique qu’au commencement de la guerre en Ukraine, la Russie voulait simplement l’assurance que l’Ukraine n’entre pas dans l’OTAN. L’intérêt des multinationales américaines et en particulier de Blackrock dont les actifs permettent de les chapeauter toutes, de l’industrie de l’armement à l’agro-alimentaire, était de voir l’état américain financer une guerre afin que cet argent leur revienne – une autre version du tatchérien I want my money back – grâce à l’achat d’armes par Kiev ou la vente de ses terres agricoles (30% des terres ukrainiennes sont déjà cédées aux multinationales américaines comme Monsanto). Grâce à Joe Biden, tout s’est “bien” passé et les centaines de milliers de morts de nos soi-disant alliés ukrainiens passent par profits et pertes. Ceux qui pensent que l’argent versé auraient été plus utile à la population américaine que dans les caisses de Blackrock s’élèvent au cours de la campagne présidentielle contre la politique menée.

L’Union Européenne relaie actuellement aveuglément l’esprit va-t-en-guerre du deep state américain au nom de principes humanitaires ineptes, grotesques, farfelus, les adjectifs sont multiples! Olaf Scholz, le dirigeant de fait de l’union, met le premier coup de pioche d’un important complexe militaro-industriel en déclarant vouloir la production d’armements à grande échelle. Le Danemark annonce le transfert de la totalité de son artillerie à l’Ukraine. Un Nouvel accord Macron Zelensky va distribuer 3 milliards d’euros à l’Ukraine alors que le déficit français est catastrophique depuis l’arrivée du Mozart de la finance au pouvoir. Avec le plus grand cynisme, l’européiste immigrationniste socialiste français, Glucksman, déclare que “si vous voulez vous éviter que des soldats français aient à crever, il faut aujourd’hui aider ceux qui crèvent pour nous, autant que pour eux, c’est-à-dire les Ukrainiens sur le front”. Dupont Aignan qualifie ces propos d’abject.

De toute part, il s’agit d’exacerber le conflit au lieu de se mettre à la table des négociations. La défaite ukrainienne est patente. L’Union Européenne s’entête à soutenir aveuglément Zélensky qui n’entraîne derrière lui pas plus d’un ukrainien sur 5, cause principale du report des élections en Ukraine. Mais comme on le sait la démocratie n’est pas une valeur pour l’UE… Le contexte sera explosif si le pacifique Donald Trump ne remporte pas les élections américaines – Robert Kennedy cité ci-dessus n’a aucune chance -. Poutine apparaît de plus en plus comme un dirigeant raisonnable face aux cinglés occidentaux alors que l’affaire Navalny montée en épingle n’est qu’un prétexte pour stipendier le Kremlin.

Les bruits de bottes ne cesseront pas avant les élections européennes. La propagande officielle compte sur un vote légitimiste pour éviter la trop forte progression des partis souverainistes anti-immigrationnistes.

Et si au contraire les populations répugnaient à laisser au pouvoir ceux à cause de qui l’Union Européenne, c’est la guerre? Et si les cartes étaient redistribuées grâce à un parlement sans guère de pouvoir mais néanmoins contre les dirigeants européens et la commission européenne?

Frédéric Le Quer

Des bruits de bottes résonnent fort à nos oreilles. Les pays membres de l’Union Européenne semblent vouloir à tout prix en découdre avec la Russie frontalement. Pendant ce temps aux Etats-Unis des voix s’élèvent chez les Républicains et chez les Démocrates pour calmer le jeu. Robert Kennedy, candidat démocrate à la présidentielle, explique qu’au commencement de la guerre en Ukraine,…

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