Débat sur France Télévision

Dès le commencement du débat sur France Télévision, la journaliste, Caroline Roux, s’acharna sur Jordan Bardella. Il fallait à tout prix qu’il annonce la composition de son gouvernement. Le premier tour des législatives n’est même pas passé mais il devait absolument tout dévoilé sinon c’était la preuve qu’il ne savait pas avec qui gouverner, voir que personne ne gouvernerait avec lui. C’était grotesque mais à la limite l’angle aurait pu être acceptable si, à Olivier Faure, l’attaque avait été identique. Mais là alors que personne ne sait qui sera l’éventuel premier ministre chez le Nouveau Front Populaire, pas même eux, ni si Mélenchon en sera, à l’intérieur par exemple ou Rima Hassan aux affaires étrangères, notre journaliste s’est instantanément radoucie ne cherchant pas à pousser le premier secrétaire du parti socialiste dans ses retranchements. Quant à Attal rien ne lui fut demander. Il était sans doute inutile de montrer que les mêmes seraient pris pour des résultats tout aussi pitoyables.

Alors il fallait mieux couper la télé pour ne pas être excédé. Les journalistes sont les derniers à manifester leur fierté d’être de gauche et font comme si tout le monde l’était. Mais en France, parmi la population, les supporteurs du Rassemblement National ne sont plus du tout gênés d’annoncer leur couleur politique. Les soutiens des insoumis, des écolos ou des socialistes avancent eux la tête basse. Ils ont un peu honte de voter pour cette anti France qui désespère Billancourt en préférant l’étranger à l’autochtone. La gauche ne fait pas rêver. Elle fait peur. Elle a perdu sa supériorité intellectuelle. Devant ces crimes et ces viols qu’elle ne dénonce pas, elle a même perdu son empathie.

Alors pour le RN associé avec les moins bêtes des LR, la majorité absolue est à portée de scrutin. Un débat sur France Télévision malhonnête n’y changera rien.

Frédéric Le Quer

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