Des journalistes

Charlotte d’Ornellas chez Christine Kelly sur Cnews remarquait hier que les plus pertinentes interventions, contradictions, lors de l’entretien d’Emmanuel Macron sur TF1 avaient été celles de la société civile et non celles des journalistes.

Le bruit que fait le travail d’un youtubeur allemand dans les cités françaises, montre que cette assertion n’est pas seulement vraie pour cette émission mais est vraie en général. Ce que raconte cet allemand n’est certes pas un travail d’enquête journalistique puisqu’on le sent bien accoquiné avec les criminels, mais il n’en décrit pas moins le réel en montrant les zones de non droits qui existent un peu partout sur notre territoire.

Aucun média n’ose se confronter à ce réel. Les journalistes ont physiquement peur d’aller dans les cités voir des dealers et constater l’ensauvagement. Ils prônent l’immigration des endroits sécures où ils vivent. Leur parole n’est pas crédible puisque contrainte et forcée. Si ils refusent de vanter l’idéal mondialiste avec sa société macroniste, la cornérisation les guette.

Chez France 3, dixit l’observatoire du journalisme, « la majorité des journalistes a appris à se taire, par crainte de mise à l’écart […] Le débat n’existe plus à la rédaction nationale de France TV. » Les plus intellectuellement honnêtes se rebiffent donc un peu ces jours-ci.

Il apparaît de plus en plus que la seule information digne de ce nom n’est accessible que par les réseaux sociaux; c’est bien pourquoi ils sont tant vilipendés par l’oligarchie. Il s’agit d’être vigilant pour rester absolument crédible comme l’est d’ailleurs Fdesouche, site si instructif. Damien Rieu a raison d’écrire que « le réel est suffisamment explicite pour ne pas aller chercher des fausses affaires » comme celle du mouchoir de Macron.

Frédéric Le Quer

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