Ébauche à propos de la femme des années 2020

Etre femme des années 2020 c’est difficilement être femme jusqu’au bout des seins. Des femmes trans aux mères porteuses en passant par celles qui se voilent, le deuxième sexe comme dirait Simone de Beauvoir s’interroge. Il doit se battre bien plus qu’il y a 40 ans pour ne pas voir son destin tout tracé, façonné par son milieu et les hommes.

Si être mal dans sa peau peut concerner tout à chacun, le monde prend actuellement les femmes en otage pour régler son devenir. Elles sont le thermomètre de la société en crise. Leur situation est mise en exergue pour jauger l’évolution de la société. Le fardeau est bien lourd. Se soumettre peut rendre la vie plus facile, mais une vie pleine de trou, pleine d’expériences qui ne seront jamais vécues. Ne pas se soumettre et c’est se battre constamment en tant que femme. Les conflits s’accumulent. Avec soi-même. Avec les siens parfois. Avec le risque que prend à chaque fois une femme en sortant le soir faire sa vie comme elle l’entend.

Alors presque inévitablement, la transition de genre les intéresse. Les chiffres montrent que les hommes sont beaucoup moins concernés. Elle devient un moyen pour se défaire d’une vie ressentie comme contrainte. La transition de genre ne concerne pas les musulmanes. Elles n’ont pas le choix d’être autre chose que ce que les hommes ont décidé pour elles. La France, ni l’Europe d’ailleurs, ne les libère pas de l’oppression masculine. D’autres femmes moins contraintes par leur environnement en ressentant à l’adolescence que leur vie risque d’être plus dure que celle d’un homme aspirent alors à en devenir un.

Les sociétés occidentales qui ne veulent rien changer concernant les dérives machistes venues d’ailleurs qui s’imposent à elles, préfèrent les aider dans leur changement de genre plutôt que se battre pour revenir à l’égalité homme femme. Il est plus facile d’accompagner les dérives au fil de l’eau que remonter le courant.

Une société d’hommes amène aussi à voir dorénavant la femme comme une mère porteuse. Elle abandonnera son enfant après l’accouchement au profit d’hommes homosexuels en général. Ils veulent avoir de petits blancs, sinon, en Afrique ou en Asie, nombreux sont ceux à adopter. Il s’agit ici de la femme blanche qui vend plus que son propre corps mais aussi celui de sa progéniture. On a tout dit sur cette marchandisation. Imaginera-t-on un jour un élevage de très jeune fille dont la destinée serait la reproduction pour un monde fait uniquement d’hommes? Beau sujet de science fiction…

Qui aurait pensé dans les années 80 que la femme des années 2020 serait ainsi prise en tenaille?

Frédéric Le Quer

Etre femme des années 2020 c’est difficilement être femme jusqu’au bout des seins. Des femmes trans aux mères porteuses en passant par celles qui se voilent, le deuxième sexe comme dirait Simone de Beauvoir s’interroge. Il doit se battre bien plus qu’il y a 40 ans pour ne pas voir son destin tout tracé, façonné par son milieu et les…

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