Les Jeux Olympiques à venir

La semaine écoulée a marqué les un an qui nous séparent de l’ouverture des Jeux Olympiques de Paris. Le pays entier paiera longtemps les travaux en train d’être effectués dont l’utilité pour l’avenir n’est pas du tout évidente. Mais l’impression que l’événement sportif reste dans l’entre soi est bien prégnante pour les français, dans l’entre soi de la mairie de Paris, dans l’entre soi gouvernemental.

Les deux jouent gros face à des citoyens médusés par tout ce gaspillage d’argent public. Une dette française à plus de 120% du PIB à rembourser. Des hôpitaux à l’infrastructure délabrée dont on a peur de sortir les pieds devant une fois admis. Un déficit de la sécu exponentiel. Une armée qui a urgemment besoin de renouveler son matériel. Un réseau de voies ferrées en loque, encore hier le moindre orage et Paris-Tours dure 6 heures en TGV! Une éducation nationale qui n’instruit plus, contrainte de recruter au rabais et en speed dating, dépassée par le communautarisme des élèves. Des flics en grève malgré leur statut dans l’espoir d’avoir de meilleures conditions de travail. Un réseau électrique dont on se demandait s’il pourrait assumer l’électricité pour tout le monde l’hiver dernier – heureusement janvier et février ne furent pas trop froid! -. Un réseau de canalisation d’eau dont on nous explique qu’il fuit de partout.

J’en passe et des meilleurs, mais je ne passerai pas sous silence le pire, un pays disloqué en pleine partition, dont une partie de la jeunesse est prête à s’en prendre à l’état et tout saccager, un pays où des nouveaux entrants sont habités par la volonté d’activer un terrorisme low cost à coup de poignard, de viols, de tabassages, sous prétexte de finir par imposer à la France la religion musulmane.

Devant l’effroyable insécurité qui est annoncée pour la trêve olympique (!), Emmanuel Macron n’a plus qu’une idée, répartir les difficultés dans toute la France. Il se sait incapable de les régler et va faire profiter les plus petits villages de son immigrationnisme débridé et de sa mixité sociale décadente. L’effroyable pour la France profonde est à venir cet hiver et au printemps prochain au moment de la transhumance forcée de notre diversité.

C’est donc dans ce contexte que les Jeux Olympiques se préparent. Les travaux consécutifs à l’événement bousculent, dérangent la vie quotidienne de tout le monde. La plupart du temps ce seront d’ailleurs des travaux dont on ne fera rien. Je lisais que même le village olympique en construction est mal formaté pour recevoir de futurs habitants à l’année!

Allez! Restons optimistes! Il y aura peut-être quelque chose de positif à condition qu’un attentat ne vienne pas tout gâcher. La cérémonie d’ouverture sur la Seine sera grandiose. Elle montrera notre grandeur passée du XIIe au XIXe siècle, du gothique à Haussmann, des grandes battisses en pierre du XVIIe siècle aux palais construits pour les expositions universelles. Elle prouvera (à l’insu de son plein gré comme aurait dit Richard Virenque) que la France était mieux avant. Elle témoignera involontairement de ce qu’elle n’est plus.

Frédéric Le Quer

La semaine écoulée a marqué les un an qui nous séparent de l’ouverture des Jeux Olympiques de Paris. Le pays entier paiera longtemps les travaux en train d’être effectués dont l’utilité pour l’avenir n’est pas du tout évidente. Mais l’impression que l’événement sportif reste dans l’entre soi est bien prégnante pour les français, dans l’entre soi de la mairie de…

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