Ministère de l’immigration

Un ministère de l’immigration est dans les tuyaux. Il y a une délectation morose dans tous les médias à critiquer Michel Barnier. Son action politique avant même qu’elle ait commencé, est déjà taxé d’immobilisme. BFM, par exemple, expliquait ce matin que la politique macroniste ne changerait pas avec pour preuve le directeur de cabinet du premier ministre qui était celui de Bruno Le Maire.

Si cette chaîne de télévision bien connu pour son soutien au président se rassurait ainsi, certains dans le camp souverainiste se gaussait sottement de l’éventuel ministère de l’immigration. Il faut pourtant bien commencer par quelque chose pour stopper l’invasion migratoire. Dire déjà aux migrants qu’ils ne sont pas les bienvenus, serait un début. Faire comme l’Allemagne vient de le décider et comme l’Italie le fait depuis l’arrivée de Giorgia Meloni au pouvoir et contrôler enfin ses frontières pour refouler les illégaux diminuerait le flux incessant des entrées sur le territoire. Et même, peut-être, organiser la fin des soins gratuits pour tous au dépens de la bonne prise en charge des français dans les hôpitaux éviterait à la France d’être le refuge de tous les miséreux de la planète.

L’hiver dernier a prouvé qu’un grand soir de la politique migratoire était impossible à cause du conseil constitutionnel. Pourquoi ne pas se risquer à ce qu’un historien de l’art appellerait du divisionnisme ou du pointillisme. Des petites touches juxtaposées posées au fur et à mesure finissent par représenter un tableau cohérent. Si Michel Barnier commençait le temps qu’il sera à Matignon, des réformettes par ci par là concernant la politique migratoire, il aiderait la France à ne pas disparaître. Et à force, je rêve, la France pourrait espérer redevenir la France grâce à l’assimilation des gens déjà sur le territoire national qui ne seraient plus contraints à s’ancrer dans leur pays d’origine à cause de l’arrivée constante de leurs concitoyens d’avant.

Bref, il faut commencer et si Michel Barnier accepte de jouer ce rôle de précurseur, il laissera un nom.

Frédéric Le Quer

Un ministère de l’immigration est dans les tuyaux. Il y a une délectation morose dans tous les médias à critiquer Michel Barnier. Son action politique avant même qu’elle ait commencé, est déjà taxé d’immobilisme. BFM, par exemple, expliquait ce matin que la politique macroniste ne changerait pas avec pour preuve le directeur de cabinet du premier ministre qui était celui…

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