Le Mozart de la finance
Le Mozart de la finance se transforme en compositeur pour musique d’ascenseur et perd toute crédibilité économique. Même sur France Culture ce matin, les invités experts du ferroviaire se faisaient dubitatifs à propos des milliards à allonger concernant le dernier coup médiatique d’Emmanuel Macron de dimanche après midi entre la poire et le fromage sur le RER des métropoles régionales.
Bref le Mozart de la finance déraille. Le Fond Monétaire International s’inquiète des 550 milliards de dette qu’il a créés en deux ans pour pouvoir être réélu en avril dernier. Notre faillite mettrait un coup très dur à l’économie mondiale. Ainsi le FMI voyant le déficit public totalement à la dérive pourrait bientôt passer nos finances à la loupe.
En effet l’instance internationale semble d’accord sur absolument rien avec la politique du chef de l’état français. Elle dénonce sa présentation tentant de faire accroire qu’il maitrise l’inflation alors que ce résultat s’obtient à coup de subventions qui creusent notre dette en « multipliant les dépenses depuis un an ». Par ailleurs, une étude du FMI montre qu’il est quasiment impossible d’identifier un effet d’entrainement durable des rémunérations sur l’inflation. Un camouflet pour le Mozart de la finance qui ne cesse de répéter ce lien de cause à effet. Quant à la cerise sur le gâteau c’est Jeffrey Franks, chef économiste américain du FMI pour la France, qui la pose en exigeant la fin de la politique démente du « quoi qu’il en coûte ».
Donc le pouvoir d’achat des ménages s’effondrent et nos finances publiques sont à la dérive. Ça va souvent de paire! Le Mozart de la finance aurait bien besoin de prendre quelques conseils auprès de ses amis de Mac Kinsey… ou pas!
Frédéric Le Quer
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