Nous sombrons
Nous sombrons. L’état semble ne rien pouvoir faire quelque soit le sujet sauf à envoyer des petits chèques aux plus démunis pour qu’ils ne se révoltent pas.
Il a lâché l’affaire de la sécurité. Seuls quelques policiers y croient encore par respect pour leur engagement. Quand je les vois continuer à s’accrocher à une voiture en délit de fuite, quand je les vois continuer à pénétrer dans les cités ou dans les villes islamisées au péril de leur vie, quand je les vois croire encore en leur métier, je suis étonné mais aussi admiratif de leur engagement. Quel patriotisme! Alors que le gouvernement se fiche de la sécurité des petites gens comme d’une guigne, alors que le gouvernement ne compte que sur la passivité de ses fonctionnaires et leur renoncement pour éviter les vagues, les policiers y vont quand même, quitte à se faire mal voir de leur hiérarchie, juste pour faire leur travail!
L’état a lâché l’affaire de l’éducation. L’instruction publique est devenue une blague dans beaucoup d’école. Même la laïcité y est de moins en moins respectée. Le ministère ne compte que sur la passivité des enseignants, leur laisser-faire, pour que selon ses critères les choses se passent bien. Mais sont-ce encore des exigences, le simple espoir qu’une famille ne vienne pas casser la gueule d’un enseignant, ou qu’un élève se comporte à peu près correctement même si il n’apprend strictement rien? Non, l’école publique, c’est fini.
Et maintenant l’état lâche l’affaire du droit que chacun peut avoir à se déplacer dans son pays comme il l’entend. Il y a de moins en moins de stations services ouvertes. Déjà que du point de vue sécuritaire il n’est plus possible depuis quelques années d’aller n’importe où sur le territoire français, maintenant par manque d’essence on ne peut aller nulle part! Emmanuel Macron s’en fiche et explique qu’il n’a rien à faire dans les négociations entre des employés et des multinationales. Ce serait pourtant plus du niveau d’un chef d’état de régler un problème énergétique majeur que de vouloir nous faire mettre des cols roulés pour ne pas avoir à chauffer nos appartements.
Trois exemples mais il y en a cent. Nous sombrons. Le macronisme est notre chant du cygne. La France a pourtant été un beau pays. Tout y est devenu lamentable. C’est désespérant!
Frédéric Le Quer
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