Pierre Bonnard (1867-1947)
L’hôtel Drouot est maintenant fermé jusqu’à fin janvier, période où les marchands qui l’ont déserté depuis un mois, referont leurs emplettes. Les ventes seront alors très éclectiques. Les tableaux et les objets d’art seront vendus sans garantie d’authenticité, parfois troués ou cassés. A chacun d’avoir l’œil, cet œil que seule l’habitude permet d’aiguiser. Les bonnes affaires sont alors possibles, les mauvaises aussi… Mais revenons sur la période écoulée avec trois dessins de Pierre Bonnard !
C’était le 28 novembre 2024 cher Audap & associés dans une salle au sous-sol. Des feuilles non signées avec pour l’une le cachet des initiales PB étaient présentées. Les trois bénéficiaient d’un certificat d’authenticité de Michel Terrasse, petit neveu du maître qui eut le privilège de le voir peindre et de peindre avec lui. Situons rapidement Pierre Bonnard puisque tout le monde aujourd’hui le connait et l’admire!
En participant à ses débuts au groupe des nabis (Vuillard, Ranson, Denis, Roussel, Vallotton, Sérusier, Cazalis), il joua un rôle important dans la transition de l’impressionnisme et de l’art académique vers l’art abstrait, le symbolisme et les autres premiers mouvements du modernisme. De fait il est inclassable. Peut-être que le point commun de son travail toujours figuratif est le bonheur, la joie de vivre dans le milieu bourgeois qu’il fréquente et dépeint.
Les trois dessins représentaient des paysages et un chien, un basset. Ma foi, à condition d’être passionné bien sûr, ils étaient financièrement accessibles. Celui en une et ci-dessous, se révélant le plus cher, fit 2362 €. 12,6 x 16,3 cm il s’agit d’un étude double-face au fusain vers 1912 annoté Normandie ou Bretagne.
Le deuxième score était pour le crayon noir ci-dessous représentant le golfe de St Tropez, 8,7 x 12 cm, de 1924. C’est celui qui portait un cachet.
Enfin le dernier, le petit chien, trouva preneur pour la modique somme de 712 € (dessin au crayon noir 10 x 15,5 cm).
Frédéric Le Quer
L’hôtel Drouot est maintenant fermé jusqu’à fin janvier, période où les marchands qui l’ont déserté depuis un mois, referont leurs emplettes. Les ventes seront alors très éclectiques. Les tableaux et les objets d’art seront vendus sans garantie d’authenticité, parfois troués ou cassés. A chacun d’avoir l’œil, cet œil que seule l’habitude permet d’aiguiser. Les bonnes affaires sont alors possibles, les…