Le printemps social

Le premier jour du printemps correspondra-t-il au premier jour du printemps social? Sans doute. On peut même dire que le printemps social a pris de l’avance. Les manifestations dans tout le pays ce week-end, les poubelles qui s’entassent dans les grandes villes, les queues dans certaines stations d’essence témoignent de l’ébullition qui agite le peuple.

Il suffirait pour mettre un coup d’arrêt à cette tension qu’une douzaine de députés LR supplémentaires, d’après certaines additions, décident de voter cet après-midi la motion de censure de LIOT à l’assemblée nationale (voir article: https://politiqart.fr/charles-de-courson/ ). Le peuple se sentirait pour une fois compris, écouté. Personne ne l’envisage sérieusement puisque depuis des décennies, le personnel politique piétine allègrement la volonté des français pour complaire à l’Union Européenne ou par calcul politicien en vue d’alliances électoralistes, voire de non alliances électoralistes, répugnantes.

Alors que le corps électoral ne vote plus – la moitié des électeurs n’a pas été aux urnes pour les dernières législatives -, la responsabilité des députés LR est énorme. Soit ils redonnent confiance en la démocratie en votant la motion de censure, soit ils enterrent le régime. Leur devoir est évidemment de ne pas suivre leur chef Eric Ciotti. Le Rassemblement National qui a compris leur intérêt, – différent de leur devoir à leurs yeux – a décidé intelligemment qu’en cas de législative anticipée il ne présenterait pas de candidat contre les frondeurs LR, histoire de les encourager.

LR, parti qui n’a jamais été aussi insignifiant, tient dans ses mains la stabilité du régime. Le chef de l’état a de toute façon perdu. Quoi qu’il prétende ne pas risquer sa place avec la mentalité d’un domestique accroché à son job, sa situation ne peut être rétablie que par des législatives anticipées. Mais Emmanuel Macron ne comprend rien. Il rappelle Adolphe Thiers au XIXe siècle. Il ne vaut pas mieux que ce socialiste qui a massacré son peuple pendant la commune de Paris. Si les mœurs étaient les mêmes il ferait tirer sur la foule. Déjà là, la répression depuis quelques jours est partout féroce. Macron, tel Néron, regardera brûler son pays qu’il déteste, avec ses français de souche qu’il hait, plutôt que de capituler sur la réforme des retraites. Lui tordre le bras législativement serait la solution la plus apaisée.

Frédéric Le Quer

Le premier jour du printemps correspondra-t-il au premier jour du printemps social? Sans doute. On peut même dire que le printemps social a pris de l’avance. Les manifestations dans tout le pays ce week-end, les poubelles qui s’entassent dans les grandes villes, les queues dans certaines stations d’essence témoignent de l’ébullition qui agite le peuple. Il suffirait pour mettre un…

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