Démocratie française
La légitimité démocratique et politique des parlementaires posent question. Mais en fait c’est la légitimité du pouvoir dans son entièreté, exécutif, législatif et judiciaire, la légitimité de la démocratie française qui est devenue problématique.
Les dernières élections législatives ont vu une abstention record autour de 54% à cause d’une démocratie française qui désespère le peuple! La réforme des retraites est rejetée par 70% des français mais les députés très mal élus l’ont acceptée.
Ces élus au statut si confortable qu’ils redoutent plus que tout de devoir un jour repartir dans le privé, s’allongent devant le petit tyran qu’est devenu Emmanuel Macron qui garantit leur bien être et leur position sociale. Il s’en sert lui-même pour les menacer en cas de rébellion.
L’assemblée ne représente pas la nation puisque non seulement peu d’électeurs l’ont choisie mais aussi parce que les citoyens sont en total désaccord avec les décisions qu’elle prend. Le peuple ne détient plus la souveraineté nationale. Une caste privilégiée se l’est appropriée pour en profiter. Les scandales de dépravation – les deux derniers connus, Macron à Kinshasa ou l’hôtel de ville de Paris transformée en lupanar pour trans – toujours étouffés se multiplient pendant que la télévision publique explique aux gens comment troquer une endive au jambon contre un tee-shirt (!), histoire de se montrer proche des problèmes de la population! Mais l’opinion publique est ignorée.
Les contre pouvoirs comme les médias sont achetés ou vendus, comme vous préférez grâce aux aides et avantages fiscaux dont ils bénéficient. Les contre pouvoirs syndicaux sont tenus de plus en plus éloignés des prises de décision dont les plus importantes dépasse le cadre national pour être prises à Bruxelles. Intéressant par exemple d’entendre le patron de la CGT – pour qui je n’ai aucun goût particulier à cause de son immigrationnisme – dire qu’il n’a de l’année jamais été reçu par Elisabeth Borne et ce en pleine crise sociale.
Quant au premier des contre pouvoirs qui consiste à actionner le levier démocratique au travers des référendums, il tombe en désuétude à cause de la peur du peuple des dirigeants. Qui voterait pour l’UE aujourd’hui? Qui voterait pour l’invasion migratoire actuelle? Qui voterait pour la destruction de l’école publique telle qu’elle est actuellement conduite? Qui aurait voté pour la destruction du savoir-faire français à propos du nucléaire ou même à propos des moteurs diesel? Qui voterait en faveur du laxisme judiciaire actuel? Qui voterait pour la réforme des retraites? Toutes ces questions essentielles seraient retoquées largement.
Ce n’est plus une insuffisance de représentativité à laquelle on assiste, mais il est maintenant question de dénier au peuple français le droit de disposer de lui-même. Le pouvoir n’est pas conforme à la volonté du peuple.
Frédéric Le Quer
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