Propagande inouïe

« La propagande est à la démocratie ce que la matraque est à la dictature » écrivit un jour l’intellectuel américain Noam Chomsky. Et des coups de matraque, les français en reçoivent un sacré paquet.

Créer le suspens avec un président qui hésite entre un gouvernement Cazeneuve, Bayrou, Migaud, Lecornu ou Bertrand, n’est-ce pas en soi une façon de faire fi des élections et de la démocratie? Analyser des heures durant les profils de candidats à Matignon qui se ressemblent absolument tous, ne fera jamais croire qu’avec ces gens un futur meilleur est possible. Voilà quarante ans qu’eux et leurs clones font couler la France. Voilà quarante ans qu’ils sabordent l’éducation des jeunes pour les empêcher de penser par eux-mêmes. La béquille des français est devenu l’islam qui a une réponse politique toute faite pour tous les sujets ou simplement l’espoir d’obtenir du fric facilement.

Et le futur premier ministre voulu par Emmanuel Macron continuera à n’en pas douter ce travail de sape de la population. Les masses devenaient trop instruites en 70, 80. Elles seront bientôt complètement ignares. Mentir, caricaturer, se moquer du monde, sports pratiqués à outrance, seront bientôt des jeux d’enfants. L’école du peuple détruit maintenant la démocratie en ne lui apprenant rien. Des élites élevés complètement différemment capture la volonté populaire, la transforme, le citoyen devenant de plus en plus incapable de traduire en mot ce à quoi il aspire.

Si quelques voix s’élèvent encore pour témoigner de l’ignominie dans laquelle se complet la « démocratie » occidentale, elles finissent déjà par être étouffées. De l’intelligence collective tout est fait pour qu’il ne reste rien. Emmanuel Macron et ses médias nous en offrent un cas d’école depuis les dernières élections avec leur propagande inouïe.

Frédéric Le Quer

« La propagande est à la démocratie ce que la matraque est à la dictature » écrivit un jour l’intellectuel américain Noam Chomsky. Et des coups de matraque, les français en reçoivent un sacré paquet. Créer le suspens avec un président qui hésite entre un gouvernement Cazeneuve, Bayrou, Migaud, Lecornu ou Bertrand, n’est-ce pas en soi une façon de faire fi des…

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