Attentat de la rue d’Enghien

La version officielle de l’attentat de la rue d’Enghien pourrait être comique s’il n’y avait pas eu trois morts. Le tueur serait d’abord parti à Saint Denis et n’y aurait pas trouvé assez d’étrangers pour se défouler! Il est bien le seul à ne rien voir là-bas! Ou alors le tueur ne se serait pas équipé de manière adéquat pour tirer sur tout ce qui bouge et serait rentré chez papa maman…Plutôt farfelu ça aussi! Et puis après, par hasard, il se serait posté devant un centre culturel kurde pour perpétrer son massacre.

Toute la gauche est ravie de voir, enfin, l’acte terroriste d’un raciste xénophobe et français. De Dupont-Moretti à Edwy Plenel, on se délecte d’avoir enfin trouver un coupable susceptible de cocher toutes les cases des nos “heures les plus sombres”.

Il reste néanmoins les kurdes qui ne croient pas un mot de cette version. Une marche blanche partira à midi des lieux de l’attentat de la rue d’Enghien à Paris et se dirigera vers le 147 rue La Fayette, où trois militantes kurdes avaient été tuées 10 ans plus tôt. Il s’agit ici de protester contre les crimes politiques que la France s’est faite une spécialité de ne jamais résoudre! Mais est-ce que l’état français est encore capable de résoudre un problème quel qu’il soit?

Le centre démocratique kurde en France (CDKF) se plaint de ne pas avoir été entendu par Gérald Darmanin suite à ses alertes d’il y a seulement 2 semaines sur la sécurité de ses ressortissants.

Du coté turc, les autorités prennent le pouls de notre pays. Notre site Politiqart est par exemple actuellement visité de Turquie, ce qui est rare. Mais le pays se fait particulièrement discret.

Seul le journal L’Humanité ose évoquer un rapport entre la Turquie et l’attentat dans l’un de ses premiers articles concernant ce drame. De manière générale, si immédiatement après la tuerie toute la presse voyait un acte spécifiquement anti kurde, elle décide maintenant que les kurdes sont les dommages collatéraux d’un acte raciste, uniquement raciste. On pourrait répliquer avec Edmond Rostand: “Ah! Non! C’est un peu court jeune homme!”. L’opinion publique est sans aucun doute en train d’être manipulée.

Frédéric Le Quer

La version officielle de l’attentat de la rue d’Enghien pourrait être comique s’il n’y avait pas eu trois morts. Le tueur serait d’abord parti à Saint Denis et n’y aurait pas trouvé assez d’étrangers pour se défouler! Il est bien le seul à ne rien voir là-bas! Ou alors le tueur ne se serait pas équipé de manière adéquat pour…

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